Huit buts en trois jours avec les Danois à huit reprises
Assis côte à côte dans la tribune d’honneur, Vandenhaute et Renard n’ont pas bronché. Se disant que ça aurait pu être pire et qu’ils auraient signé pour une soirée comme celle-là, au lendemain d’un Topper humiliant et d’une nouvelle tempête au sein de la direction. Le RSCA a bien démarré après un city trip raté à Bruges : huit buts en trois jours et deux clean sheet.
Depuis que l’ère danoise s’est officiellement terminée à Neerpede avec le départ de Jesper Fredberg mardi, les Danois ont été impliqués dans tous les buts d’Anderlecht. Contre Courtrai, Dolberg a ajouté un doublé à son triplé tubizien jeudi. Dreyer a aidé Stroeykens après son penalty en Coupe. Et Zanka a même directement provoqué l’auto-objectif de Fujii. Nous n’étions plus à l’écart d’un paradoxe dimanche au Lotto Park.
Stroeykens et Dolberg s’amusent et amusent le public, Sardella savoure comme en U12 : les scores des Mauves contre Courtrai
Le match ressemblait au football d’avant, lorsqu’Anderlecht n’avait souvent qu’à apparaître pour battre une équipe du bas du tableau. David Hubert peut souffler tranquille : son Sporting reste dans le top 6 en remportant un deuxième match de championnat depuis son arrivée en T1 après le Standard (3-0). Et même le premier depuis qu’il est devenu non-intérimaire. Puisque nous aimons les formules de négation de Neerpede, avec un président non exécutif qui exécute toujours.
Courtrai mais un avant-match de Ligue des Champions
Dimanche, le président Vandenhaute a dû rentrer chez lui avec un sentiment positif, se disant qu’il avait gagné un premier duel avec une partie des supporters qui ne l’aimaient pas. La grande majorité du stade s’est bien amusée et les idées noires du Topper sont aux abois, avant les déplacements à Riga jeudi et au Cercle dimanche.
Il faut dire que le club n’a pas épargné la dépense pour se faire pardonner. Le spectacle d’avant-match aurait pu faire croire que le Sporting était de retour en Ligue des Champions. Nous avons bien regardé si ce n’était pas Arsenal sous le maillot rouge et blanc en face de nous mais nous avons vite compris après quelques passes qu’il s’agissait bien de Courtrai. À moins que les jeux de lumière, les feux d’artifice et la grande fanfare de cuivres n’aient été là que pour dissimuler d’éventuelles huées contre la direction avant le coup d’envoi ? Non, pour une soirée tranquille un dimanche soir, ne venez pas à Anderlecht.
A noter les Mauves après la victoire contre Courtrai