Lisez ci-dessous les déclarations faites par l’entraîneur du FC Porto, Vítor Bruno, après la victoire 4-0 sur Estoril, en huitièmes de finale de la Ligue portugaise.
L’un des meilleurs départs du FC Porto : « Victoire équitable avec des chiffres clairs qui auraient pu avoir un ou deux buts de plus et le but marqué. C’est quelque chose que nous voulons faire de manière plus solide. A partir de 2-0, on ralentit un peu, mais parfois c’est pour attirer l’adversaire et trouver des espaces devant. Parfois on est impatient, la circulation aurait pu être plus rapide et on en parlait à la mi-temps. Bonne performance, jeu solide et l’équipe respire de plus en plus de confiance”.
Modifications correctes et économies de Varela : “C’était justement à cause de ça (à un carton jaune de l’exclusion), il n’était pas le vrai Varela, il était conditionné et avait un frein à main dans ses approches, et de nos jours dans le football on ne peut pas jouer comme ça. Entre Varela à moitié gaz ou Eustáquio était plein gaz, nous avons préféré Eustáquio. Ce n’était pas une question de management, mais de pression au milieu de terrain”.
Absence aux conférences en avant-première pour gagner du temps : « On a quand même lancé le jeu, à la fin du match de Coupe de la Ligue. Nous ne fuyons pas le prochain jeu, c’est une option de notre part, donc nous n’avons pas besoin d’envoyer constamment des messages alors que l’important est de le faire dans notre propre espace. Nous devons nous concentrer sur notre adversaire, faire grandir l’équipe et attaquer matchs après matchs dans des espaces réduits”.
Le FC Porto est le seul des dirigeants avec l’entraîneur le plus longtemps: « Ce n’est pas conseillé de parler trop fort sinon le président pourrait avoir des idées… (rires). Ce n’est pas un avantage, Bruno Lage connaît Benfica, Carlos Carvalhal connaît le SC Braga et celui qui va au Sporting sait certainement ce qui se passe dans le football portugais.
Départ de Ruben Amorim: « Il est toujours là, il jouera encore un match de championnat, il lui en reste encore un en Ligue des champions. Je lui souhaite toute la chance du monde, sauf si nous nous retrouvons en Ligue Europa, ce qui serait un bon signe.
Le geste de Pépé: « C’est un hymne au football, on peut me critiquer pour ce que je dis, mais j’aime que mes joueurs soient honnêtes avec eux-mêmes, avec les adversaires et avec quiconque regarde le match. Ils ont pris la bonne décision, et cela revient davantage à l’attaquant avec le but”.