Frédéric Lopez a passé une nouvelle Dimanche à la campagne avec trois personnalités. Pour cette nouveauté, le créateur de Rencontre en terre inconnue a accueilli l’ancienne patronne de Miss France Sylvie Tellier, l’auteur-compositeur et interprète Kimberose et le comédien Antoine Duléry. Ensemble, ces trois invités qui n’avaient jamais été ensemble, conversent, échangent, préparent les repas et surtout se confient sur leurs voyages. C’est dans cette ambiance bienveillante que Sylvie Tellier a évoqué son enfance et sa mère lors d’une séquence touchante.
“C’est un père qui me manque» : ses parents, leur divorce, ses sœurs, Sylvie Tellier revient sur son enfance
C’est l’heure des aveux pour Sylvie Tellier. Interrogée par Frédéric Lopez, elle se plonge dans ses souvenirs et décrit son enfance et sa première grosse blessure : «Mes parents sont en train de divorcer, je suis assez jeune, je dois avoir une dizaine d’années. Les problèmes des adultes deviennent des problèmes d’enfants« . Elle explique ensuite qu’à l’époque, le divorce n’était pas encore aussi banal qu’aujourd’hui et qu’une forme de honte habitait sa mère. Un sentiment doublé de problèmes financiers : «Maman a toujours été transparente avec nous, elle nous a responsabilisés très vite. Elle était au salaire minimum» explique-t-elle. Si les comptes ont été faits de manière drastique, l’ancien étudiant en droit l’avoue. “C’est un père qui me manque“, se souvient-elle. Malgré tout, elle tient à préciser : «J’ai grandi dans une famille très aimante« . A cette période, elle regardait déjà Miss France avec sa mère. “Miss France n’était pas un rêve. Je ne considérais pas cela comme un rêve, c’était tellement hors de mon monde. Nous l’avons considéré comme un divertissement», témoigne-t-elle.
“On ne reconstruit pas nos vies, on continue nos vies» : Sylvie Tellier évoque la situation de sa mère et la naissance de son envie de devenir avocate
Sylvie Tellier explique à Frédéric Lopez, Kimberose et Antoine Duléry que compte tenu des ressources limitées de sa mère, elle a été défendue par un avocat commis d’office lors de son divorce. Un homme visiblement peu motivé pour défendre sa cause. De ce souvenir, elle a vu naître son envie de devenir avocate. “L’injustice c’est souvent que les femmes sont là, pendant que les hommes reconstruisent leur vie, tournent la page», regrette-t-elle. « Vous ne recommencez pas votre vie, vous continuez votre vie. Ce terme reconstruire ta vie m’a toujours irrité», ajoute celui qui glisse alors, en guise de clin d’œil : «Ma mère a continué sa vie après, très tard et ce qui est beau c’est que ma mère s’est mariée cet été à 75 ans, avec l’homme qu’elle a rencontré par la suite. Elle a attendu plus de 30 ans pour l’épouser« . C’est avec ce sourire qu’elle clôture cette partie de son récit avant d’évoquer un autre chapitre avec l’animateur.