Ces dernières années, le marché du logement réversible s’est développé. Les petites maisons en sont le fer de lance. A Landeleau, dans le Finistère, le carnet de commandes du constructeur Ty Rodù est bien rempli.
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Dans cette entreprise finistérienne de Landeleau, nous fabriquons depuis 10 ans des mini-maisons. Malgré les contraintes administratives, ces petites maisons en bois, souvent sur roulottes, connaissent un succès grandissant. Comme cette famille venue se renseigner sur un futur achat : « Mon projet serait dans quelques années de pouvoir vivre toute l’année dans une tiny house, de manière plus simple, avec beaucoup moins de choses autour, et avoir alors le moins d’impact possible sur l’environnement. “témoigne Françoise Richard.
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Un style de vie plein de sobriété et de minimalisme est à l’origine de cet habitat léger et réversible. Cette entreprise créée il y a 10 ans ne s’y est pas trompée : les trois quarts des mini-maisons construites ici seront des résidences principales : “C« c’est toute une philosophie de changement de vie, de résilience, toute une éthique environnementale qui consiste à évoluer vers un habitat plus raisonnable, pensé pour échapper à cette logique consumériste de société »selon Matthieu Millet, le co-gérant de Ty Rodù.
Une philosophie qui fait vendre. Le marché international des tiny maisons est estimé à plus de 5 milliards d’euros pour l’année 2023. Ici, la construction de tiny maisons représente 80 % de l’activité aux côtés de la charpente classique. «Au Au début, nous étions deux partenaires. Nous avons construit deux petites maisons la première année. Aujourd’hui, nous sommes huit dans l’entreprise et nous construisons huit petites maisons par an. » conclut Matthieu Millet.
Le carnet de commandes de l’entreprise est plein jusqu’à l’année prochaine. Avec un argument de taille : le coût, moins cher qu’un logement traditionnel. Il faut compter entre 65 et 80 000 € pour une tiny house.