« Cela ne sera pas autorisé »

« Cela ne sera pas autorisé »
« Cela ne sera pas autorisé »

Lors de son meeting en Casamance ce vendredi, le leader de Pastef Ousmane Sonko a réagi à la polémique autour de la publication du livre de l’historienne française Séverine Awenengo Dalberto sur la Casamance intitulé : « L’idée d’une Casamance autonome : Possibilités et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal. »

Ousmane Sonko informe qu’il en a discuté avec le Président de la République Bassirou Diomaye Faye et que personne ne fera la promotion de ce livre ici au Sénégal.

« Ce livre ne sera pas autorisé… personne n’en fera la promotion ici. Si cette Française a envie d’écrire, qu’elle le fasse sur la Corse qui réclame son indépendance vis-à-vis de la … » a déclaré le chef du gouvernement.

Ousmane Sonko accuse la France de vouloir s’immiscer dans les affaires intérieures du Sénégal et qu’il n’est pas question de parler de l’autonomie de la Casamance. « Je veux dire à la France, je ne sais pas ce qui se cache derrière cette affaire, car la France avait témoigné dans les années 90 en clarifiant la question de l’appartenance totale de la Casamance au Sénégal. »se souvient-il. Avant de continuer : «Maintenant qu’il y a un régime qui n’est pas anti-français, mais simplement pro-sénégalais, qui dit qu’on veut notre souveraineté, on n’acceptera plus d’être les serviteurs de qui que ce soit, sort-on un livre. Et comme ils ne peuvent revenir sur leurs témoignages, ils ne peuvent plus parler d’indépendance, glissant sur la notion d’autonomie. Nous ne voulons pas d’autonomie, là n’est pas la question. Nous sommes un État unitaire du Nord au Sud, d’Est en Ouest, les mêmes réalités s’appliqueront pour chaque portion du territoire national. »

Et pourtant, l’auteur du livre a réagi à la polémique en affirmant qu’il s’agit d’un livre historique. Mais le Premier ministre a déclaré que le Sénégal n’a pas besoin de ces archives. « Ce livre ne sera ni autorisé au Sénégal, ni commercialisé. Si la France veut fournir des archives, il lui suffit de nous fournir les archives de ces exécutions sommaires au Sénégal, des guerres qu’elle a menées ici, des tortures, de Thiaroye 44.» a-t-il déclaré ce vendredi en Casamance.

Sénégal

 
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