Les Commissaires Sportifs ont reçu un rapport de convocation du Délégué Médias de la FIA et ont entendu le pilote de la Voiture 16 (Charles Leclerc), représentant de l’équipe et ont examiné la transcription écrite.
La politique de la FIA est de garantir que le langage utilisé dans ses forums publics, tels que les conférences de presse, répond aux normes généralement acceptées pour tous les publics et toutes les émissions. Cela est particulièrement vrai pour les déclarations faites par les participants aux Championnats du Monde et qui sont ainsi des modèles tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du sport. Ceci est clair dans les règlements de la FIA et a été renforcé par des cas antérieurs portés devant les commissaires sportifs du Championnat du Monde de Formule 1 de la FIA.
Les commissaires sportifs ont examiné le compte rendu de la conférence de presse des pilotes d’après-course au Mexique et ont constaté que Charles Leclerc, le conducteur de la voiture 16, avait utilisé un langage en réponse à une question quelque peu suggestive lui demandant « qu’est-ce que vous vous êtes dit » à propos de le moment marquant de la fin de course où Leclerc se battait pour contrôler la voiture à la sortie du dernier virage. En réponse, Leclerc a utilisé un langage grossier qui est le souvenir exact de ce qu’il pensait à l’époque. Leclerc s’est immédiatement rendu compte de son erreur et s’est excusé.
Une telle langue n’est pas considérée comme adaptée à la diffusion. Il s’agit d’une « mauvaise conduite » telle que définie à l’article 20 du Code sportif international et constitue une violation de l’article 12.2.1.k. Les commissaires ont noté que les propos tenus ne s’adressaient à personne ni à aucun groupe et que Leclerc s’est immédiatement excusé.
Lors de l’audience, Leclerc a exprimé ses regrets pour son manque momentané de jugement
et a partagé qu’il comprenait sa responsabilité en tant que modèle pour le sport.
Les commissaires ont considéré le facteur atténuant et Leclerc s’est immédiatement excusé. Les commissaires sportifs, tout en constatant le comportement contrit du pilote, concluent qu’une infraction a eu lieu et qu’une pénalité est justifiée. Les Commissaires Sportifs ne considèrent pas que ce manquement ait atteint le même niveau que le cas le plus récent et ont donc choisi de prononcer une amende de 10 000 € dont 5 000 € avec sursis dans l’attente d’une non-répétition dans un délai de 12 mois.