Tenue en échec à domicile par Paris 13, la Berrichonne de Châteauroux est toujours malade

Cris va-t-il vous faire oublier cette déco d’Halloween ? Oui, le temps de l’ouverture du score, avant le retour des vieux démons. Bref, son équipe première ressemble à celle de son prédécesseur. Regardons plutôt l’animation, seul baromètre qui vaille le coup. Et on voit déjà Romain Armand apporter des instructions, en plus de Cris.

Bonjour tristesse

Ok, et le jeu ? Bla bla. Bien évidemment, le classement doit apparaître sur les chaussures des joueurs. Le ballon est chaud. Il y a justement ce tir lointain mais dangereux de Cervantes. Résumons ce premier acte : l’enjeu a pesé sur Castelroussins et Parisiens dans des proportions similaires. Il nous faut un supplément d’âme à la reprise, ou cette tête de Diallo. Mais c’est Versini qui va tout déclencher. Il frappe, il centre ou il frappe, peu importe, c’est dévié dans son but par Diarra (49e csc, 1-0). Châteauroux est devant. C’est un objectif qui tombe du ciel certes, mais qui coûte tellement cher.

Le « policier » Cris jouera les pompiers de garde à la Berrichonne de Châteauroux

Les Parisiens ripostent. Et égalisera même par Karamoko d’un tir dans le petit filet de Konaté (60e, 1-1). Les locaux, eux, réclament une faute préalable, en vain. Et on retombe dans le tempo glaçant. Pire, Umbdenstock prend un rouge pour une erreur que le brouillard enveloppe. Berri se retrouve dans l’infériorité, mais aussi dans la solidarité.

A défaut de prendre trois points, les Castelroussins conserveront ce point. Le match est mauvais, le spectacle pas beaucoup mieux. Et une situation qui reste si préoccupante. Cris a du travail à faire, il le savait.

Laurent Forcet