Comment mesurer la force d’un événement ? Peut-être à cause de l’attente qu’elle suscite. Le Tour de France a beau vouloir faire le tour de la France, le passage obligatoire par les Alpes et les Pyrénées laisse souvent orphelines les régions les plus éloignées des sommets. Discutez avec les amoureux normands de la Grande Boucle. Cela fait huit ans que le grand rassemblement estival ne s’est pas installé dans le petit coin du nord-ouest de la France.
Huit longues années durant lesquelles le pays de Jacques Anquetil lorgnait avec jalousie les passages dans les Hauts-de-France ou le Grand Départ de la pointe Bretagne, en 2021. Une si longue sécheresse. Hier midi, Thierry Gouvenou, traceur du Tour et Virois original (lire ci-contre)y mettre un terme et proposer à sa région natale un retour par la grande porte. Trois jours de course, un contre-la-montre et une journée façon luge en Suisse Normande. De quoi plaire à tout le monde.
Un événement dans l’imaginaire collectif
Fête populaire et monument national, le Tour et sa mythologie ont pris place dans l’imaginaire collectif et ne le quitteront plus. Que l’on aime le vélo ou non, la Grande Boucle ne laisse personne indifférent. En cela, il possède une aura qu’aucun autre événement sportif ne peut rivaliser. Car au fil des années l’événement a conservé sa capacité à rassembler les masses. Une fête populaire dans ce qu’elle a de plus noble.
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Depuis le grand départ de la Manche en 2016, le public normand a dû se contenter de l’amour par écran. L’été prochain, il pourra revenir sur le bord des routes et encourager les coureurs. Une pause enivrante qui sent bon le début des vacances. Allez, pas de rancune, le Tour, Normandie attend votre retour à bras ouverts.
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