malaise dans le TL, c’est reparti

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Éditorial

Inconfort dans le TL : c’est reparti

En 2019, l’entreprise avait déclaré vouloir résoudre le problème de l’absentéisme et du manque de personnel. Aujourd’hui, le débat refait surface. La crise est structurelle.

Éditorial Publié aujourd’hui à 6h37

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La période du coronavirus marque un tournant pour les chauffeurs de bus des Transports publics Lausanneis (TL). C’est en effet en 2019 que les premiers signes d’absentéisme du personnel roulant apparaissent. Ce problème désormais chronique s’accompagne depuis d’un sérieux problème de succession. Les personnes âgées qui abandonnent le volant pour prendre une retraite anticipée sont rarement, voire pas du tout, remplacées par des jeunes portés disparus. Le travail n’est plus un rêve. La cause est la détérioration des conditions de travail.

Cette réalité du sous-effectif a fait irruption au Conseil communal lausannois en 2019. Le débat tournait alors autour de la santé au travail, responsable de tous les maux. La Municipalité a produit un rapport approfondi, dans lequel elle a constaté les faits et s’est engagée à tout faire pour améliorer la situation. L’Exécutif a placé toute sa confiance dans la direction du TL.

Le malaise persiste

Force est de constater que cinq ans après, le malaise persiste. C’est même pire. Le Conseil municipal, qui se saisit à nouveau de cette question du manque de personnel début novembre, soulèvera la question de la santé au travail, mais aussi les retards actuels dans les calendriers. L’absence de chauffeurs entraîne l’annulation des trajets prévus : certaines fréquences ne sont plus assurées. Ce problème de sous-effectif a désormais un impact sur les utilisateurs.

L’entreprise n’est pas seule responsable. Elle est certainement victime de son succès. La fréquentation explose. L’offre s’étoffe. Mais pour répondre à cette forte demande, il faut quand même embaucher. Les TL n’ont d’autre issue que de comprendre pourquoi ils n’ont pas tenu leurs engagements et comment ils peuvent y remédier rapidement. Pour éviter d’avoir à en reparler dans cinq ans.

Dominique Botti est journaliste à la section vaudoise des 24 Heures, spécialisée dans les enquêtes de terrain, les faits divers et l’actualité juridique.Plus d’informations @dominiquebotti

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