Dans « Children Are Kings » sur Disney+, tout le monde transpire et c’est loin d’être anodin

Dans « Children Are Kings » sur Disney+, tout le monde transpire et c’est loin d’être anodin
Dans « Children Are Kings » sur Disney+, tout le monde transpire et c’est loin d’être anodin
>>>>
Disney+ Doria Tillier, ici dans le rôle d’une mère monstrueuse dans la série “Les enfants sont rois”.

Disney+

Doria Tillier, ici dans le rôle d’une mère monstrueuse dans la série “Les enfants sont rois”.

ÉMISSIONS – Éteignez le radiateur. Allumez le ventilateur. Et sortez les glaçons du réfrigérateur. Ce mercredi 23 octobre, la température va monter avec l’arrivée sur Disney+ de Les enfants sont roisnouvelle série événement avec Géraldine Nakache et Doria Tillier adaptée du best-seller éponyme de Delphine de Vigan, publié chez Gallimard en 2021.

L’histoire n’a pas changé. Cela commence par l’enlèvement choc d’une fillette de 6 ans nommée Kimmy Diore. La petite est loin d’être une inconnue : elle est la star de Happy Récré, une chaîne YouTube suivie par plusieurs millions d’abonnés. Elle rapporte gros, très gros sous à ses parents, et notamment à sa mère un peu gourmande, Mélanie Diore.

Qui a bien pu lui enlever son protégé ? Kimmy est-elle toujours en vie ? Dans la résidence où ils habitent, les regards latéraux se multiplient. Les rumeurs aussi. On dit que la mère était violente, qu’elle exploitait sa fille. Pourtant, depuis sa disparition, le compteur vidéo est devenu fou. Mélanie Diore aurait-elle pu tout prévoir ?

Découvrez la bande-annonce ci-dessous :

La lecture de ce contenu peut entraîner le dépôt de cookies par l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte tenu des choix que vous avez exprimés concernant le dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies « Contenu tiers » en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Lire la vidéo

Non, jamais de la vie, assure-t-elle. Et le père, alors ? Tandis que l’enquête s’enlise, les suspects poussent comme de la mauvaise herbe. De quoi donner des sueurs froides à Sara Roussel et à tout son commissariat. Littéralement. Dans Les enfants sont roistout le monde transpire abondamment à l’écran, du début à la fin.

Les codes du thriller

Un choix de mise en scène mûrement réfléchi. ” Face au manque d’authenticité et à l’image polie de soi sur internet, nous avons voulu montrer le travail corporel et la sueur de nos personnages », explique au HuffPost la scénariste et co-créatrice de la série Judith Havas. ” Il y a une réflexion sur le monde des réseaux sociaux, quelque chose de très angoissant, de très confiné. Nous sommes sur un écran », ajoute la productrice Fanny Riedberger.

Les heures passent, et toujours aucune trace de Kimmy. La panique monte. ” Ce côté torride apporte une ambiance humide », poursuit Fanny Riedberger. L’évocation d’une canicule à la radio et le mini-fan d’un des flics y contribuent également. ” Nous avons essayé de donner l’impression d’un dérangement sans que cela soit clairement explicite, un peu comme si nous étions à l’intérieur des personnages. Ils ont tous des choses à cacher », précise à son tour le directeur artistique Sébastien Marnier.

Loin de la dimension psychologique du livre, la série joue avec les codes du thriller et du cinéma de genre. On voit des rats s’échapper des sous-sols et des corbeaux croasser sur une pelouse verte. ” C’est un peu comme si la merde remontait à la surface. Tout cela donne une sensation de malaise visuel », poursuit Sébastien Marnier, également réalisateur des trois derniers épisodes.

Une responsabilité collective

Au bout d’un moment, les personnages s’étouffent. Il fait trop chaud. Eux-mêmes finissent par l’admettre. ” Comme tout, il y a une vraie progression dans la série. Plus l’enquête est étouffée, plus ces gens deviennent fous, plus ils ont besoin d’en parler », explique Fanny Riedbeger. Cette perturbation empoisonne l’histoire et mine l’honnêteté de nos héros.

Même si le 6ème et dernier épisode conclut – comme dans le livre – en révélant l’identité du coupable, la série donne le sentiment d’une responsabilité collective dans l’enlèvement de Kimmy Diore. ” Ne faisons-nous pas tous du mal à cet enfant en jouant au jeu des réseaux sociaux d’une manière ou d’une autre ? » demande le co-créateur Victor Rodenbach.

Rassurez-vous : personne n’a souffert pendant le tournage. Même si la série a été tournée en plein été, la chaleur n’était pas au rendez-vous. Les gouttes de sueur ne sont rien d’autre que de véritables gouttes d’eau arrosées sur le visage des acteurs avant chaque prise. ” Au début, ils trouvaient ça drôle. Après, moins. Ils étaient un peu paresseux », nous a-t-on dit. Ouf. Le budget déodorant n’a pas explosé.

Voir aussi sur HuffPost :

La lecture de ce contenu peut entraîner le dépôt de cookies par l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte tenu des choix que vous avez exprimés concernant le dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies « Contenu tiers » en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Lire la vidéo

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Félix Lebrun s’excuse après son geste inapproprié qui lui a valu un carton rouge
NEXT Il apprend de son erreur et le ramène à Madrid