“Émouvant”, “académique” ou “sans audace”, le biopic Monsieur Aznavour n’encaisse pas toutes les critiques

“Émouvant”, “académique” ou “sans audace”, le biopic Monsieur Aznavour n’encaisse pas toutes les critiques
“Émouvant”, “académique” ou “sans audace”, le biopic Monsieur Aznavour n’encaisse pas toutes les critiques

REVUE DE PRESSE – Mehdi Idir et Grand Corps Malade ont été accueillis de manière mitigée par la presse française.

Il a quitté la tête de l’affiche il y a presque six ans. Pour célébrer Charles Aznavour, qui aurait eu 100 ans en mai, Mehdi Idir et Grand Corps Malade ont réalisé un biopic ambitieux, sobrement intitulé Monsieur Aznavour. Bien connu du grand écran, Tahar Rahim joue le rôle du chanteur, avec la mise en scène de Jean-Rachid Kallouche, qui n’est autre que le gendre de Charles Aznavour (1924-2018). Après des mois d’attente, les spectateurs pourront découvrir au cinéma l’impressionnante métamorphose de l’acteur.


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Comme la famille du chanteur, certains critiques français ont trouvé l’interprétation de Tahar Rahim émouvante et puissante. « Ce biopic est un bonheur à regarder alors qu’on se retrouve plongé dans une époque suite à l’ascension d’un artiste devenu tête d’affiche. », habitué Ouest de la . La mise en scène suscite l’admiration des critiques : « Malgré ses défauts et omissions hagiographiques, ce biopic émouvant ne manque pas d’atouts et évoque certains aspects méconnus de la carrière et de la vie de Charles Aznavour. » déclaré Marianne . Un résultat qui semble aussi particulièrement convaincant pour l’écriture de Femme actuelle qui précise : « Tahar Rahim capte la tension entre pudeur, masque social et douleur cachée. » « Leur regard sur l’homme et l’icône Aznavour a le mérite d’être admiratif sans être hagiographique et les chansons, dont certains chefs-d’œuvre, font le reste.salue Isabelle Danel duObs. Mehdi Idir et Grand Corps Malade mettent tout en œuvre et en font parfois trop en matière de mise en scène de caméras en boucle et en rotation. »

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Un biopic trop sage ?

Même si ce biopic est pour l’essentiel une réussite, une majorité de critiques françaises ne semblent pas vraiment convaincues. Un film « style classique » verser 20 minutes « trop linéaire » et « sans oser » verser Infos France ou même « un peu sage et très (trop) académique dans sa structure narrative » verser Konbini. De son côté, le Journal du dimanche décrit la réalisation « sans audace, ce fastidieux portrait, qui manque cruellement d’angle et de point de vue, ne parvient à rien nous apprendre. »

Notre collègue Étienne Sorin explique dans nos colonnes que« Aznavour avait conseillé à Mehdi Idir et Grand Corps Malade d’arrêter le film de sa vie lors de son premier triomphe à l’Alhambra. Ils ne l’écoutèrent pas, déroulant paresseusement les dernières décennies à travers quelques épisodes peu passionnants. »

S’ensuit un flot de critiques, toutes aussi acides les unes que les autres. « Si La Môme d’Olivier Dahan, dont la référence pèse des tonnes, avait su faire de Piaf une sorte de poupée décousue et braillante, étouffée sous des tonnes d’artifices, notre Aznavour sans une once d’aspérité psychologique apparaît bien sombre. »fustige Thomas Baura de D’abordsuivi de télérama qui n’a pas l’air plus convaincu : « Une fois ouvert, le robinet des épisodes véridiques ne se referme plus jamais. Peu d’émotion naît de cela, sans parler de la perplexité suscitée par la prestation de Tahar Rahim, dont le maquillage et la gestuelle rappellent à chaque plan qu’il s’agit de Tahar Rahim imitant Aznavour. » Ne manque désormais que l’avis du public, qui pourra juger par lui-même ce biopic, en salles à partir du mercredi 23 octobre.

 
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