En mauvaise position au coup d’envoi, Montpellier ne pensait pas être dans une situation pire au coup de sifflet final et pourtant, l’Olympique de Marseille a infligé une violente leçon de football sur le terrain de la Mosson. Si l’ouverture du score d’Elye Wahi en 45 secondes n’augurait déjà rien de bon pour les locaux, la suite fut très compliquée pour le MHSC. En effet, cette large défaite (0-5) ajoutée à l’expulsion de Stefan Džodić a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour Laurent Nicollin. En direct DAZNle président de Montpellier a annoncé que Michel Der Zakarian venait d’être démis de ses fonctions dès le coup de sifflet final dans les vestiaires, après la défaite contre l’OM à domicile (0-5) :
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«Comment je vais ? Pas bien, mais pour moi, peu importe si je vais bien ou pas, le club doit bien se porter. Il faudrait faire beaucoup de choses pour améliorer les choses, mais dans le football, on ne change pas 25 joueurs, donc j’ai pris l’initiative d’arrêter Michel ce soir. Je l’ai vu, on a discuté, on a discuté dans les vestiaires à la fin du match et je lui ai dit que c’était fini pour lui ce soir. Je suis allé voir les joueurs pour leur dire qu’à cause de leur travail, ils avaient fait exploser un entraîneur et qu’il faudra prendre leurs responsabilités dimanche contre Toulouse.», a-t-il déclaré le DAZN. Avec cette décision annoncée en grande pompe à la télé, Nicollin espère de grands changements dans l’attitude et la production de ses joueurs car si Der Zakarian est le grand perdant de ce choix de direction, les joueurs ont aussi été violemment pointés du doigt. par leur président.
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Un début de saison désastreux
L’humiliation subie à domicile ce dimanche soir face à l’OM est tout simplement la plus grosse défaite de l’histoire de Montpellier à domicile en Ligue 1 : «Je ne suis pas quelqu’un qui en veut, j’en veux aux gens quand ils ne donnent pas ce qui doit être donné. Peut-être que je ne donne pas ce dont j’ai besoin. L’entraîneur n’a peut-être pas donné ce qu’il fallait. Les joueurs ne donnent peut-être pas ce qu’ils devraient. Chacun doit donner ce dont il a besoin. Dimanche, ce sera un autre championnat. Dimanche, il faut absolument gagner contre Toulouse. Pour moi, c’était une façon simple de redynamiser tout le monde pour se rendre compte qu’on y va tout droit si on ne fait rien.», a poursuivi le président du club. Dernier du championnat, Montpellier devient la première équipe à encaisser 26 buts après 8 journées de Ligue 1 depuis le Stade Rennais en 1969/70 (28).
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Si l’idée de faire table rase du passé trottait dans la tête de Laurent Nicollin, la décision de ce soir est bien celle d’une réflexion faite dans l’urgence au coup de sifflet final : «On pouvait attendre un match, deux matches, trois matches… Dans ma tête, j’avais prévu d’attendre Toulouse mais vu le résultat de ce soir, le manque d’envie, le peu que les joueurs peuvent donner… Je n’avais rien de prévu ni anticipé. Nous allons avoir besoin de quelqu’un qui ait envie de mettre la main à la pâte et de reprendre une équipe en difficulté. Ce n’est jamais évident ni facile. Il faudra quelqu’un qui soit proche de nous par l’ADN, quelqu’un prêt à relever le défi. Grosse pensée à Michel, car il n’est pas joyeux», a conclu Laurent Nicollin. L’heure du changement est désormais et le chantier est colossal à Montpellier.
Pub. le 20/10/2024 23:01
Mise à jour 20/10/2024 23:28
