Le Stade Brestois a dominé sans parvenir à faire le break et a dû se contenter d’un match nul frustrant face au Stade Rennais, la faute à un manque d’efficacité, mais aussi d’adaptation après les changements opérés par Julien Stéphan.
Voici ce qu’en dit Éric Roy, l’entraîneur des Ti-Zefs
Est-ce un match nul frustrant ?
C’est toujours frustrant de se faire reprendre en fin de match, on pensait avoir fait le plus dur, malheureusement on n’a pas réussi à maintenir ce résultat, on n’a pas eu le contrôle qu’on a souvent en fin de match. C’est vrai qu’on a fait une bonne première mi-temps, même si cette équipe rennaise est venue avant tout pour nous neutraliser, plus que nous mettre en difficulté. A leur arrivée, ils sont venus marquer un point.
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Les entrants n’ont pas contribué et au contraire, la sortie de Pierre a eu des conséquences ?
Son départ a déséquilibré la structure de l’équipe. Maintenant, c’est difficile pour lui de continuer et de jouer un match complet, il ne faut pas oublier que cela fait longtemps qu’il n’a pas joué. 45 minutes lors du premier match. 70 aujourd’hui. Il faut qu’il monte en puissance petit à petit et il faut le protéger quand on n’a pas joué depuis longtemps on s’expose aux blessures et comme on a été servi en avant-match entre le forfait de Coulibaly et la blessure lors de l’échauffement de Julien Le Cardinal, c’était un peu perturbant, mais dans l’ensemble l’équipe a bien réagi, je suis assez content de ce qu’ils ont fait malheureusement ce but a un peu gâché tout.
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Y a-t-il eu un réel manque d’efficacité ?
Au niveau du contenu, nous avons eu le match que nous attendions. On sait que pour gagner des matches, il faut se mettre à couvert, il faut simplement plus de réalisme. Globalement, sans créer de situations énormes, nous avons effectivement eu l’occasion de prendre l’avantage puis de faire le break et quand nous ne l’avons pas fait, nous nous sommes retrouvés à la portée de l’adversaire. Ils ont fait venir des joueurs de qualité en fin de match. Ils ont su densifier leur environnement et leur terrain, on n’a pas su trouver les clés pour endiguer cette révolte rennaise qui partait à grands pas. Malgré tout, ils ont été bien servis, ils n’ont eu qu’une seule occasion, ils ont su la mettre à fond.
Vous rapprochez-vous du match référence ?
Non, pour un match référence, il faut aligner toutes les composantes d’un match, aujourd’hui on ne maîtrise pas tout, notamment en fin de match. On n’a pas su s’adapter, il a fallu les aspirer, les laisser venir et essayer de les contrer. Je demande souvent aux joueurs de lire le match, c’est vrai qu’on a eu du mal en deuxième partie de 2ème mi-temps. Un match de référence, il faut aussi être réaliste, on a péché dans ce domaine, malgré tout dans le contenu c’était globalement intéressant. Mais il faudra continuer car les adversaires sont de qualité supérieure, il faut s’améliorer.
