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Editorial Courrier de l’Eure
Publié le
18 octobre 2024 à 17h30
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ENEDIS, filiale d’EDF, a organisé une réunion mardi 15 octobre 2024, à Venon (Eure), pour présenter la rénovation du réseau électrique haute tension (20 000 volts). Cette intervention vise à prolonger la durée de vie des ouvrages électriques, mais aussi à sécuriser la qualité de l’approvisionnement en électricité of some 900 customers in six municipalities: Le Neubourg, Venon, Ecquetot, Marbeuf, Crosville-la-Vieille and Saint-Aubin-d’Écrosville.
C’est dans ce cadre que ce projet, dit « Rénovation Planifiée », se réalise du 7 au 25 octobre 2024. Des éléments du réseau de distribution présentent des signes d’usure et seront remplacés, tels que certains poteaux, fils, ancrages isolants. , des parafoudres, mais aussi des interrupteurs haute tension et des coffrets basse tension, lorsque cela est nécessaire. Les lignes 20 000 volts sont visitées périodiquement en hélicoptère pour permettre l’identification des zones à entretenir.
Quinze kilomètres de réseau rénovés
Le tout sera remis à l’état quasi neuf sur une quinzaine de kilomètres. Les 156 supports feront l’objet d’une intervention ou d’un remplacement. Au total, ce projet représente un investissement de 237 000 euros entièrement financé par ENEDIS. Selon Yoann Mourier, délégué territorial dans l’Eure et porte-parole d’ENEDIS : « Rien que dans le département de l’Eure, en 2023, 64 km de réseaux ont été rénovés pour 1,6 million d’euros investis. En Normandie, ENEDIS a rénové plus de 440 km de réseaux, pour un coût de 10,5 millions d’euros. »
Des moyens matériels et humains importants
Durant cette période, une quinzaine de techniciens ENEDIS interviennent sur le chantier de rénovation, en provenance de la base opérationnelle de Bernaypris en charge par le personnel de la société SAS DR. Ceux qui grimpent au sommet des poteaux sont appelés « linéaires ».
Disponibles à tout moment pour garantir la continuité d’approvisionnement, ils sont vêtus d’une combinaison TST (Travail sous Tension), d’un harnais et équipés de « grimpeurs » aux pieds. Toujours en binôme. Ils peuvent grimper sur des poteaux et des pylônes, tandis qu’un responsable des travaux au sol veille constamment à la sécurité de ses collègues.
Ce type de projet nécessite une préparation minutieuse. Pour minimiser les pannes, 29 groupes électrogènes sont connectés au réseau pour maintenir l’alimentation électrique pendant les différentes phases de travaux. Avant le chantier, des drones sont utilisés pour réaliser un diagnostic détaillé. « A travers ces actions ciblées, ENEDIS vise à prolonger la durée de vie des ouvrages d’au moins vingt-cinq ans à un coût optimal », indique Yoann Mourier.
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