la tête du bassin de la Loire voit de l’orange et du rouge

la tête du bassin de la Loire voit de l’orange et du rouge
la tête du bassin de la Loire voit de l’orange et du rouge

Selon les indications fournies actuellement par le portail Vigicrues.gouv.fr au sujet de la situation en tête du bassin de la Loire, où de fortes précipitations entraînent des alertes allant jusqu’au rouge, il faut s’attendre à une arrivée d’ici quatre cinq jours, en le Loiret, une crue comme on n’en a peut-être pas connu depuis au moins 2013…

Le graphique des niveaux et débits d’eau de la Loire sur le site de Vigicrues ne frémit pas encore aux stations sur le fleuve dans le Loiret. Calme plat, jeudi 17 octobre, mais sans doute plus pour très longtemps…

Il suffit de se référer aux indications en tête de bassin pour s’en convaincre : avec des alertes rouges au niveau de la Loire Vellave, du Haut-Allier… En cause, les puissantes précipitations toujours en cours,
Jeudi 17 octobre, dans les départements situés en tête de bassin (Haute-Loire…), où jusqu’à 200 millimètres d’eau auraient pu tomber par endroits.

La Loire commence à reculer après s’être élevée sous les ponts du Loiret

Avec pour effet immédiat de générer une montée spectaculaire des eaux du fleuve, comme l’explique le Passeur de Loire, basé à Sigloy, Rémi Hervé :

Si l’on prend seulement l’exemple de la station de Bas-en-Basset, en Haute-Loire, station incontournable au confluent de pas mal d’affluents du fleuve, on constate qu’avec un débit de 1 000 mètres cubes par seconde (jeudi matin), il augmente, selon les prévisions, à plus de 2 300 mètres cubes en fin de journée. Et ce n’est peut-être pas fini… Il pleut encore là-bas…

Une crue « au moins équivalente à celle de 2013 »

Une masse d’eau colossale qui devrait ensuite atteindre le Loiret, Châtillon, Châteauneuf, Orléans, Meung… d’ici quatre à cinq jours, « mardi ou mercredi, je dirais », estimera Rémi Hervé, « même si ce n’est pas « ce n’est pas le cas ». facile d’être précis.

Le grand observateur de la Loire fait déjà état d’une crue dans le département “au moins équivalente à celle de 2013, où coule sous le vieux pont de Gien (la station de référence du Loiret) avait atteint 2 200 mètres cubes par seconde (contre, pour mémoire, 1 730 mètres cubes par seconde en avril dernier, lors de la dernière crue substantiel). Dans ma mémoire, l’eau était montée (à Gien) à 3,80 mètres en 2013. Et à quelle distance du mardi 22 octobre ou du mercredi 23 octobre 2024 ?

« Cela dépendra de ce que fera Villerest »

Là encore, « c’est difficile à dire, cela dépendra aussi de ce que fera le barrage de Villerest (dans le département de la Loire), le limiteur de crue… Reste que la Loire ici (dans le Loiret) devrait passer en vigilance jaune, voire orange, si l’on dépasse les 2 000 mètres cubes par seconde à Gien.

Une chose est sûre cependant, dans le village de Sigloy, où est basée la petite entreprise de transport fluvial Passeurs de Loire, « nous allons poser nos bateaux en toute sécurité sur les berges », en prévision de la « vague ».

Il y a fort à parier qu’il en sera de même à Orléans, où il serait surprenant, de ne citer que ce navire, « si l’Inex n’était pas déplacé » par mesure de précaution. « Parce que oui, ça risque de monter très haut. »

David Creff

 
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