“Fermer les écoles, ce n’est pas anodin, mais il ne faut pas prendre de risques pour la population”, explique le directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes.

“Fermer les écoles, ce n’est pas anodin, mais il ne faut pas prendre de risques pour la population”, explique le directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes.
“Fermer les écoles, ce n’est pas anodin, mais il ne faut pas prendre de risques pour la population”, explique le directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes.

Pourquoi avez-vous décidé de fermer les écoles ?

Le cumul des précipitations attendu lors de l’épisode météorologique de jeudi est important. Elle pourrait chuter jusqu’à 80 mm, voire 100 mm dans certains secteurs sans qu’on puisse déterminer précisément où cela se produira. Cette pluie s’ajoutera à celle déjà tombée ce mercredi. Nous avons enregistré plusieurs débordements de rivières dans les secteurs de Pégomas et de Mandelieu, ainsi que des ruissellements urbains importants dans la région de Grasse et à Tourrettes-sur-Loup.

Dans certains secteurs, les niveaux sont vraiment limités. C’est le cas de Siagne et Cagne. Les hydrogéologues nous ont indiqué que le niveau de certaines rivières ne baisserait pas dans la nuit de mercredi à jeudi, et monterait même à certains endroits. De ce fait, des débordements pourraient se produire beaucoup plus rapidement, ce qui pourrait être dangereux.

Quel est l’objectif de cette mesure ?

Benoît Huber, directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes. ( Photo NM

Il s’agit de limiter au maximum les déplacements en veillant à ce que personne ne soit sur la route lors des épisodes les plus intenses. Ces fermetures doivent permettre de limiter le niveau d’exposition au risque des personnes. Notre difficulté est que le pic des intempéries est attendu en milieu d’après-midi, au moment de la sortie scolaire et des déplacements domicile-travail.

N’auriez-vous pas pu annoncer cette décision plus tôt ?

Honnêtement, non. Nous l’avons fait dans un délai raisonnable qui a permis à tout le monde d’être prévenu. Nous avons préféré attendre d’avoir les dernières prévisions météo actualisées. Prendre ce type de décision n’est pas anodin.

Cette décision suscite beaucoup d’incompréhensions. Que répondez-vous à ceux qui estiment que l’on pousse trop loin le principe de précaution ?

Je les entends. Mais ce sont les mêmes qui nous reprocheraient de ne pas avoir fermé les écoles si nous ne l’avions pas fait et qu’un drame se produisait. À un moment donné, il faut décider. Cette responsabilité relève des services de l’État. Nous ne devons pas mettre la population en danger.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Affronter la Centrafrique sera un véritable test face à une équipe qui mise sur la défense
NEXT «Nous essayons de repousser les limites de ce que nous pouvons faire en tant qu’équipe» – Ryan Ten Doeschate avant IND Vs BAN 2024 3e T20I