une « calamité » selon Mélenchon, un manque de « rupture » pour le RN

une « calamité » selon Mélenchon, un manque de « rupture » pour le RN
une « calamité » selon Mélenchon, un manque de « rupture » pour le RN

A Pour couper la poire en deux, le gouvernement n’a pas convaincu grand monde. La gauche a fustigé la suppression de 4.000 postes d’enseignants dans le projet de budget pour 2025, présenté jeudi soir en Conseil des ministres, dénonçant des mesures “d’austérité”, tandis que l’extrême droite a déploré un manque de “rupture”.

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“Ce budget est une calamité”, a déclaré le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, critiquant notamment “les 4 000 postes en moins dans l’Éducation”. “Après avoir semé la misère, voici l’organisation de l’ignorance”, a-t-il commenté sur le réseau X.

Le budget de l’Éducation nationale, premier poste de dépenses de l’État, prévoit 4 000 postes d’enseignants en moins par rapport à 2024, principalement dans les écoles maternelles et élémentaires. « Si la classe ou l’école de vos enfants ferme à la rentrée 2025, vous saurez qui remercier. Des faussaires et des menteurs”, a ajouté sur X le porte-parole du Parti communiste Léon Deffontaines.

Un budget de « super austérité »

La députée écologiste Éva Sas a de son côté déploré que les économies pèsent « notamment sur l’écologie, l’assurance maladie et les collectivités locales » et a évoqué les dix mesures du Nouveau Front populaire « pour 49 milliards de recettes ».

Pour l’insoumis Éric Coquerel, président de la Commission des Finances, il s’agit d’un « super budget d’austérité », qui est « sombre pour les Français, notamment les classes moyennes et les classes défavorisées ». Il a salué, dans les couloirs de l’Assemblée nationale, la « hausse de 2 milliards » des impôts sur les très hauts revenus, mais a déploré des taxes « d’au moins 3 milliards sur l’énergie qui vont toucher et impacter tous les Français », promettant de « complètement transformer » le texte en commission.

A LIRE AUSSI Budget 2025 : ce qu’il faut retenirLe député socialiste Philippe Brun, vice-président de la même commission, a également dénoncé un projet « d’austérité avec des coupes nettes dans les budgets les plus importants de nos services publics ». “Nous ne devons surtout pas retomber dans la spirale de l’austérité qui détruirait la croissance, détruirait les emplois, détruirait notre économie”, a-t-il prévenu. Il s’agit d’un budget « où en fait on prend aux pauvres pour donner aux riches ».

« Effort très mal réparti »

Le député Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy estime pour sa part qu’il “ne voit pas de rupture avec la mauvaise gestion des 50 dernières années”. De plus, « l’effort est très mal réparti », selon lui, « puisqu’on identifie au moins 7 milliards d’euros pour les classes moyennes et populaires et seulement 2 milliards d’euros pour les plus privilégiés. Et cela, pour nous, est inacceptable.

A LIRE AUSSI « Il semblerait que l’ASBL ait participé à l’élaboration de ce budget ! » « Ce budget va extorquer encore plus aux Français, et notamment aux retraités qui sont sacrifiés, sans s’attaquer au gaspillage majeur. On rêverait que la dette atteigne le niveau de ce gouvernement : zéro. Plus que jamais, la censure s’impose”, écrit sur X l’ancien député Nicolas Dupont-Aignan.

Le Modem appelle à des réformes structurelles

Des voix au sein du camp macroniste se sont une nouvelle fois prononcées contre les augmentations d’impôts. “Il ne faut pas casser la croissance, il ne faut pas empêcher la création de valeur en France, il ne faut pas revenir au plein emploi”, a réagi le député Sylvain Maillard sur franceinfo.

A LIRE AUSSI Budget : un (léger) coup de frein aux dépenses d’assurance maladieLe groupe des députés MoDem, partenaire du gouvernement, s’est dit dans un communiqué prêt à engager le débat budgétaire « dans un esprit constructif ». Mais il a demandé que ces « mesures conjoncturelles » soient « accompagnées » de « réformes plus structurelles ».

Le député (Liot) de Guadeloupe Olivier Serva a finalement jugé « impensable » une réduction du budget des territoires d’outre-mer. “C’est scandaleux dans une situation où la Martinique est en feu”, a-t-il réagi.

 
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