Paris FC, né pour briller – 10/10/2024 à 17:04

Paris FC, né pour briller – 10/10/2024 à 17:04
Paris FC, né pour briller – 10/10/2024 à 17:04

Son éventuel rachat par la famille Arnault et Red Bull devrait permettre au Paris FC, actuel leader de la Ligue 2, de devenir une place forte du football français, ce à quoi il était destiné lors de sa création en 1969.

A cette date, il n’existe plus aucun club professionnel parisien après l’abandon successif de ce statut de l’historique Club Athlétique Parisien, du Racing Club de France et du Stade français.

La Fédération française de football soutient donc l’initiative de créer un nouveau club qui représenterait Paris au niveau professionnel.

Le PFC est né, fusionne avec le Stade Saint-Germain, devient le Paris Saint-Germain FC, redevient le PFC, tombe, en 1982, dans les mains du Racing Club de Paris, propriété de Jean-Luc Lagardère pour devenir deux des années plus tard, Matra Racing, équipe professionnelle, privée de son association, la partie amateur, qui redevient le Paris FC.

Peu implanté dans un quartier parisien, supplanté par l’émergence du Paris Saint-Germain dans les années 1970, le PFC ne s’est véritablement imposé sur le plan professionnel qu’en 2015 lorsque Pierre Ferracci, l’actuel président et actionnaire majoritaire, administrateur du club en 2006, puis président en 2012, a l’ambition d’implanter un deuxième grand club de football à Paris, quasiment la seule métropole européenne à en être dépourvue.

C’est avec cet objectif en tête qu’en 2022, il a fait entrer le Brésilien Rai, ancienne gloire du… PSG, au capital du PFC.

S’il a déjà exprimé son souhait de passer le relais, ce qu’il est en train de réaliser avec la famille Arnault et Red Bull, Ferracci, 72 ans, continue néanmoins de structurer son club.

– le stade, premier chantier –

A l’intersaison, le Paris FC a notamment recruté l’ancien buteur de Saint-Étienne, l’international ivoirien Jean-Philippe Krasso et l’ancien Marseillais Maxime Lopez avec l’ambition affichée de monter en première division.

Elle a mis à la disposition de sa section féminine, 4ème de Première Ligue, les mêmes moyens dont disposent les hommes, dans le souci d’une parfaite équité entre les deux équipes.

« La famille Arnault n’investit nulle part », pense Jean-Baptiste Guégan, expert en géopolitique du sport. « La politique RSE du Paris FC est bel et bien réelle, notamment en matière d’inclusion et de place des femmes dans le football. En s’appropriant le club, il adhère également aux valeurs qu’il défend.

A elle de l’emmener dans une dimension que Ferracci ne pouvait lui offrir.

L’un des premiers projets auxquels seront confrontés les Arnault sera probablement celui du stade où jouera le PFC.

L’équipe joue actuellement ses matchs à domicile au stade Charléty dans le 13e arrondissement de Paris, un stade multisports, propriété de la mairie de Paris, peu adapté aux matchs de football ou de rugby qu’il accueille.

Pierre Ferracci a entamé des discussions avec les rugbymen du Stade français, propriétaires de la concession du stade Jean-Bouin, datant du XVIe siècle, à littéralement une rue du Parc des Princes, siège du PSG.

Les obstacles pour qu’il s’y installe sont nombreux : notamment l’harmonisation de son calendrier avec ceux du Stade Français et du PSG, et le changement du gazon synthétique actuel, qui devrait devenir hybride pour accueillir un match de football.

Réunissant football et rugby, les Anglais ont réussi à Reading ou Watford par exemple, où les clubs de football locaux ont partagé leur terrain avec les London Irish et les Saracens.

Londres compte sept clubs de Premier League. Avec le PFC Arnault, Paris en aurait deux. Enfin.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV « Oups ! » La BBC présente ses excuses après les prédictions farfelues de « vents de force ouragan » et de températures de 404°C
NEXT Une brise très forte : la BBC s’excuse pour les prévisions de vent à 20 000 km/h