Le prix Nobel de littérature 2024 a été décerné à l’écrivain sud-coréen Han Kang. Née en 1970 à Gwangju, en Corée du Sud, elle a déménagé à Séoul avec sa famille à l’âge de neuf ans. Elle est issue d’un milieu littéraire, son père étant un romancier renommé. Parallèlement à l’écriture, elle se consacre également à l’art et à la musique, ce qui se reflète dans toute sa production littéraire.
Han Kang, qui écrit des poèmes et des romans en coréen, a été récompensée « pour sa prose poétique intense qui affronte le traumatisme historique et expose la fragilité de la vie humaine », a expliqué le jury dans un communiqué.
L’œuvre de Han Kang se caractérise par cette double exposition de la douleur, correspondance entre tourment mental et tourment physique étroitement liée à la pensée orientale.
La carrière littéraire de Han Kang débute véritablement avec la publication de cinq poèmes dont « L’hiver à Séoul » en 1993. Sa carrière dans le genre de la fiction débute l’année suivante avec son œuvre « Ancre rouge ». Ses travaux publiés en Corée comprennent « Le fruit de ma femme » (2000), des nouvelles dont « Le cerf noir » (1998), « Votre main froide » (2002), « Le végétarien » (2007), « Partez, le le vent se lève » (2010) et « Leçons de grec » (2011).
Elle est la première Sud-Coréenne à remporter le prix Nobel de littérature. Le seul autre Sud-Coréen à avoir remporté le prix Nobel de la paix remonte à 2000, lorsque l’ancien président (1998 à 2003) Kim Dae-Jung a été couronné pour « son travail en faveur de la paix et de la réconciliation avec la Corée du Nord ».
