« Quiconque reste dans la zone d’évacuation mourra »

« Quiconque reste dans la zone d’évacuation mourra »
« Quiconque reste dans la zone d’évacuation mourra »

L’ouragan Milton est la tempête la plus violente à avoir frappé le golfe du Mexique depuis 20 ans. L’ouragan devrait toucher terre mercredi dans la baie autour de Tampa, en Floride, une zone urbaine extrêmement vulnérable comptant plus de 3 millions d’habitants.

Moins de deux semaines après le passage dévastateur de l’ouragan Helene, la côte ouest de la Floride, aux États-Unis, se prépare à affronter un nouveau cyclone tropical extrêmement puissant.

Milton est la tempête la plus violente dans le golfe du Mexique depuis 2005 et a pris de l’ampleur à une vitesse inhabituelle, selon les météorologues. Mardi, l’ouragan de catégorie 4 – avec des vents soufflant entre 209 et 251 kilomètres par heure – a frôlé la péninsule du Yucatan au Mexique. Mercredi, Milton devrait toucher terre dans les environs de la ville de Tampa, une zone métropolitaine de plus de 3,3 millions d’habitants.

Plus d’un million de personnes ont reçu l’ordre de quitter leur domicile. “Je peux dire sans dramatisation”, a déclaré à CNN la maire de Tampa, Jane Castor, “que si vous choisissez de rester dans l’une des zones d’évacuation, vous mourrez”.

Bien que l’État de Floride soit dans la zone de danger, la baie autour de Tampa n’a pas été frappée par un ouragan majeur au cours des cent dernières années. Mais la forte densité de population, le manque d’expérience des habitants face à des tempêtes aussi puissantes et les caractéristiques naturelles du littoral créent un cocktail extrêmement dangereux. La zone est, selon l’agence de presse Presse associéepeut-être « l’endroit le plus vulnérable des États-Unis » aux ondes de tempête liées aux ouragans.

Énergie destructrice

Il n’est pas facile d’attribuer le comportement de certaines tempêtes au changement climatique induit par l’homme, mais la rapidité extrême avec laquelle l’ouragan Milton se développe s’inscrit dans une tendance favorisée par le changement climatique.

Les cyclones tropicaux peuvent accumuler une énergie plus destructrice en raison du réchauffement de l’eau de mer. Une atmosphère plus chaude peut à son tour retenir plus d’humidité, qui redescend ensuite en quantités massives. De plus, l’élévation du niveau de la mer rend les côtes plus vulnérables aux inondations que par le passé.

Le groupe d’experts du GIEC sur le climat ne s’attend pas à ce que le nombre total de cyclones tropicaux dans le monde augmente à mesure que le climat continue de se réchauffer, mais il s’attend à ce qu’une plus grande part de ces tempêtes soient extrêmement violentes et donc destructrices. (rte)

 
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