pourquoi a-t-il quitté la troupe du Splendid ?

Dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 octobre, Michel Blanc est décédé à l’âge de 72 ans, des suites d’un choc anaphylactique suivi d’une crise cardiaque lors d’un examen médical. La triste nouvelle a choqué le du cinéma, déclenchant une vague d’hommages, notamment de la part d’anciens membres de la troupe du Splendid, dont faisait partie l’acteur. Bien qu’il soit l’un des membres les plus emblématiques du collectif, Michel Blanc décide de le quitter en 1979. Il est aussi le premier acteur à prendre ses distances avec la troupe après le succès de Les gens bronzés vont au ski. Dans une ancienne interview accordée à Nikos Aliagas dans 50′ à l’intérieurMichel Blanc est revenu sur sa décision, qu’il qualifie d’acte mûrement réfléchi. “On a des frères et sœurs, et à un moment donné, on prendra un studio ailleurs, on ne restera pas avec notre famille», a-t-il confié.

Pour le comédien, il était important de quitter ce cocon au bon moment, avant que la dynamique de groupe ne s’effondre. “Je me suis dit : ‘D’accord, ça va quand même très bien, mais arrêtons avant que ça ne se passe pas bien’. Et donc, nous ne nous sommes jamais mis en colère», avait-il précisé. Michel Blanc avait surtout besoin de trouver son «indépendance créative». En 2018, l’interprète de Jean-Claude Dusse s’est de nouveau exprimé dans un entretien avec Mondedans lequel il a évoqué plus en détail les raisons de son départ. Selon lui, le père s’était progressivement rendu compte que son humour s’éloignait de celui de ses compagnons du Splendid. “On commençait, mes amis et moi, à ne plus vraiment rire des mêmes choses.“, a-t-il expliqué.

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Michel Blanc : “Je suis enfant unique”

Dans cette même interview, Michel Blanc attribue également son départ du Splendid à sa nature profondément solitaire. “Je suis fille unique, et profondément fille unique : c’est ma chance et ma joie», a-t-il déclaré. Cette indépendance innée l’a poussé à opter pour une approche plus individuelle de son travail. “Nous avons écrit nos textes tous ensemble, dans une véritable collégialité. Mais en fait, je ne suis pas collectif. (…) Et je pense que les dialogues gagnent à être écrits par une seule personne, car il n’y a qu’une seule musique», a-t-il ajouté, avant de conclure : «Quand j’ai senti que, pour moi, ça commençait à ne plus marcher, je me suis dit : ‘Il est temps d’écrire ce que tu aimes, si tu peux le faire.’»

Article rédigé avec la collaboration de 6Medias.

Crédits photo : Meilleure image

 
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