Pas encore candidat, Gabriel Attal a déjà une longueur d’avance. Dans une tribune publiée dans Opinion, 62 présidents d’assemblées départementales de la Renaissance sur 94 appellent à ce que Gabriel Attal se présente à la tête du parti Renaissance.
Le poste, jusqu’ici occupé par l’ancien ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, est également brigué par Élisabeth Borne, qui a annoncé sa candidature le 21 août dans nos colonnes. « Le parti n’a pas vocation à être une écurie présidentielle. Elle doit d’abord s’appuyer sur une réflexion approfondie et une mobilisation militante », avait-elle alors déclaré.
Gabriel Attal lorgne sur ce poste depuis plusieurs semaines déjà, mais n’a pas encore officiellement annoncé sa candidature. Un duel semble se profiler. Les auteurs de la tribune exhortent en tout cas le député des Hauts-de-Seine à se proposer, mettant en avant son militantisme de longue date. « Gabriel Attal est toujours resté un militant parmi les militants. Cet été encore, il l’a montré, comme Premier ministre militant en assumant pleinement le rôle de leader de campagne lors des élections législatives », écrivent les 62 présidents.
Les auteurs soulignent également le côté fédérateur du président du groupe parlementaire, qui n’appartient « à aucun mouvement » mais est « capable de tous les représenter ». L’élu des Hauts-de-Seine « a réussi à rassembler largement et à porter des convictions sans jamais briser ni briser notre unité. Il a montré sa capacité à faire vivre et à animer le collectif », ajoutent-ils.
Enfin, dans un souci de « cohérence et d’efficacité », les 62 présidents de département estiment que la possibilité « que le chef de notre parti soit en même temps président de notre groupe à l’Assemblée nationale serait un atout précieux » pour obtenir « beaucoup plus de cohérence, de force de frappe et de pouvoir de conviction ».
