Marcus Thuram prend l’ascenseur, monte au troisième rang et accompagne l’Inter à la deuxième place avec quelques coups et une patte du numéro neuf. C’est le premier triplé avec l’Inter. La deuxième de sa carrière après les trois gifles en Coupe d’Allemagne en 2022. Quand Tikus marque, l’Inter ne perd pas : 3-2 contre le Torino. Et il fait tout. D’abord il fait expulser Maripan, puis il marque deux buts similaires en sautant plus haut que tout le monde et enfin il obtient le triplé en piquant Milinkovic avec un but de l’avant, harponnant les trois points qui mettent l’Inter à -2 de Naples . La note discordante pour Turin est la blessure au genou de Duvan Zapata, sorti sur une civière avec les mains sur le visage à cinq minutes de la fin. Un KO très lourd.
certitudes
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Dans le sac à dos d’Inzaghi, il y a de la place pour les certitudes. Un Calhanoglu qui divise pour régner, un Dimarco qui centre, les deux buts de Thuram, la construction du gauche et la verve offensive d’Acerbi, le fidèle, capable de délivrer la passe décisive pour la deuxième recrue de Tikus. Deux notes à montrer au groupe en seconde période de lundi : la première concerne Bisseck, titulaire à la place de Pavard et remplacé à la mi-temps. Il est responsable de la victoire 2-1 de Toro. Le deuxième est Frattesi, qui souvent, lorsqu’il recommence depuis le début, se retrouve empêtré dans ce vortex qu’on appelle la construction. Cela l’affecte souvent. L’ancien joueur de Sassuolo ne raccourcit pas, mais se jette immédiatement en avant, ce qui oblige l’Inter à construire depuis la gauche. Bref, à revoir. Et le taureau ? Il démarre bien, proprement, désireux d’arracher l’exploit à San Siro et de confirmer les bonnes choses vues lors de ces six premières journées, mais le carton rouge direct de Maripan à la 20e minute – une étape serrée sur Thuram examinée par le VAR – force la disqualification. Vanoli (en tribune) pour changer le score. Exclu. Curiosité : Zamorano, son compatriote, était dans les tribunes.
Marc
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Le premier objectif est le manifeste d’une construction raisonnée. Un de ces automatismes sur lesquels s’appuie l’Inter. A la 25e minute, Bastoni récupère le ballon après une passe de la droite et trouve Thuram au milieu de la surface. Le Français saute entre Coco et Pedersen et met Milinkovic dans le coin. Premier but. À ce stade, Godinho – l’assistant de Vanoli sur le banc – envoie Masina sur le terrain à la place d’Adams, mais l’Inter presse. Mordre. Et il construit le deuxième but depuis la gauche : Dimarco s’abaisse, Bastoni invente et Acerbi – en ailier – trouve Thuram au milieu. Double. On n’a même pas eu le temps de baisser la tête pour prendre note de ce qui s’est passé avant que Turin n’égalise avec Zapata, qui était doué pour harponner un ballon perdu et piquer Sommer du pied gauche. Ici l’erreur est celle de Bisseck, trop légère dans la phase de désengagement. Cela lui coûtera de le remplacer.
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mes chaussures
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L’Inter respecte le scénario d’une équipe avec l’homme supplémentaire : ils coulent et cherchent le troisième but. Le triplé a été inscrit par Thuram, l’as des Nerazzurri, qui a bien réussi à récupérer un court dégagement de Milinkovic suite à une tête de Lautaro et à le dépasser de deux pas (60e). Mention spéciale pour Bastoni, qui a poussé comme un ailier. Comme Acerbi en première mi-temps. C’est le centre décisif qui déclenche le 3-1. Le Français est sorti suite à un petit problème physique à la 67e minute – juste un bleu – et a suscité les applaudissements du nord : « Nous avons fait tout ce chemin pour voir Thuram marquer. Il les a satisfaits : triplé. Toro tentait cependant de relever la tête avec le penalty inscrit par Vlasic pour une faute de Calhanoglu sur Masina (86e), mais perdait Zapata sur blessure au genou. Le Colombien a pris le dessus après un choc avec Acerbi et a quitté le terrain sur une civière, les mains sur le visage. Les supporters de l’Inter l’ont applaudi pour l’encourager. Esprit sportif.
