ce séisme juridique qui pourrait révolutionner le marché des transferts

ce séisme juridique qui pourrait révolutionner le marché des transferts
ce séisme juridique qui pourrait révolutionner le marché des transferts

© Allsport Co. / Getty Images

– Cette décision historique a été rendue dans le cadre de l’affaire opposant Lassana Diarra au Lokomotiv Moscou.

Un nouveau Arrêt Bosman ? En 1995, cette décision de justice révolutionne le monde du football. Prise par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), elle met fin aux quotas de joueurs étrangers acceptés dans les clubs. Ce vendredi 4 octobre à la CJUE a rendu un nouveau jugement qui pourrait avoir des répercussions similaires dans le monde du football. Dans le cadre de l’affaire Diarra-Lokomotiv Moscoula Cour a déclaré que certains règles de la FIFA qui réglementent la marché des transferts sont contraires au droit européen, rapporte L’Équipe.

La Cour de justice de l’Union européenne déclare que « les règles en question sont susceptibles d’entraver la libre circulation des footballeurs professionnels souhaitant développer leur activité en allant travailler dans un nouveau club ». En effet, concrètement, un footballeur ne peut pas décider de quitter son club pour jouer pour un autre s’il est sous contrat. Pour ce faire, un accord doit être trouvé entre toutes les parties. Si un joueur décide de partir, il doit payer le montant de son salaire qu’il aurait dû percevoir par le fin de son contrat.

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Des règles pour « contrôler » le marché des transferts

De plus, s’il s’engage dans un autre club, son nouveau propriétaire devra alors, solidairement, payer la note à parts égales avec le joueur. En outre, il pourra être condamné à d’autres dépens. Enfin, il pourra lui être interdit de transférer et de ne pas recevoir le certificat de transfert international (CIT) délivré par la FIFA. Sans la précieuse clé, impossible alors d’aligner le joueur sur les feuilles de match des compétitions officielles. Des règles qui posent problème à la CJUE.

Selon la Cour, le principe de la libre circulation des travailleurs n’est pas respecté par la FIFA et ses règles destinées à “contrôle” du marché des transferts. Par ailleurs, la CJUE considère que les sanctions prévues par l’instance suprême du football sont “disproportionné”notamment en ce qui concerne l’indemnité à verser au club propriétaire du joueur. Cela ne garantit pas libre concurrence au sein de l’Union européenne. Les juges reconnaissent toutefois que la FIFA doit garantir la stabilité de la composition des clubs de football professionnels. Cela peut l’inciter à prendre des mesures pour “l’intérêt général”.

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L’affaire Diarra-Locomotive

Cette décision a été rendue dans le cadre de l’affaire opposant Lassana Diarra au Locomotive Moscou. En 2014, l’ancien international français quitte le club moscovite après que ce dernier l’ait licencié. Cependant, les Russes l’ont alors poursuivi en justice pour non-respect de son contrat sans “juste parce que” puis a demandé 20 millions d’euros au natif de Paris. Ces derniers seront soulagés que l’affaire soit terminée, avec, au bout du tunnel, une victoire qui pourrait changer la donne pour de nombreux joueurs !

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