Lors d’un déjeuner à Beauvau, Nicolas Sarkozy a donné ses “conseils” à Bruno Retailleau : Actualités

Lors d’un déjeuner à Beauvau, Nicolas Sarkozy a donné ses “conseils” à Bruno Retailleau : Actualités
Lors d’un déjeuner à Beauvau, Nicolas Sarkozy a donné ses “conseils” à Bruno Retailleau : Actualités

Le nouveau ministre de l’Intérieur reconnaît une « forme d’admiration » envers son prédécesseur et l’a invité place Beauvau mercredi 2 octobre. Un déjeuner plein de « bienveillance » et de reconnaissance mutuelle, selon Le Parisien.

Un voyage dans le temps. C’est ce qu’a proposé Bruno Retailleau à Nicolas Sarkozy en l’invitant à déjeuner place Beauvau, mercredi 2 octobre. Le ministre de l’Intérieur récemment nommé par Michel Barnier a pu profiter de “conseil” de son prédécesseur, qui a occupé la même fonction de 2005 à 2007 sous le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Et les deux politiques s’accordent très bien sur la manière d’aborder cette fonction, rapporte Le Parisien.

Selon l’entourage des deux hommes forts de la droite, cette nouvelle rencontre allait de soi. Bruno Retailleau reconnaît un “forme d’admiration” envers son collègue républicain. “C’est un modèle dans la volonté qu’il affichait à l’époque, de faire bouger les choses”explique-t-on du côté du nouveau ministre âgé de 63 ans. Il est vrai que Nicolas Sarkozy a marqué les esprits durant son mandat, non seulement lors des émeutes de banlieue de 2005, mais surtout par son omniprésence médiatique et ses nombreux déplacements sur le terrain.

Bruno Retailleau aurait raison de « privilégier la fermeté »

Une stratégie que Bruno Retailleau semble visiblement avoir adoptée, à contre-courant de la directive de Michel Barnier de « Parlez moins et agissez plus ». Et l’ancien président de la République se retrouve “la façon dont il remplissait la même fonction”on se confie au Parisien dans son entourage, et on regarde « action bienveillante ». D’autant que son passage à Beauvau aurait représenté “le plus beau moment de sa vie professionnelle”si l’on en croit les mêmes sources.

Celui qui est actuellement cité ou poursuivi dans pas moins de sept affaires, dont l’affaire Bygmalion des comptes de sa campagne de 2012, est toujours un habitué des médias. Et il n’a pas hésité, lors de sa dernière apparition au micro d’Europe 1 le 30 septembre, à défendre Bruno Retailleau, estimant que ce dernier avait raison de « privilégier la fermeté »notamment dans la polémique concernant ses propos sur la remise en cause de l’État de droit. A Beauvau, le nouveau ministre pourra donc compter sur des soutiens – à coup sûr ? – de son prédécesseur.

publié le 3 octobre à 19h10, Caroline Chambon, 6Medias.

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