Jugée hier, lundi 30 septembre, devant le tribunal correctionnel de Nice, pour soupçons de blanchiment ainsi que pour « faillite frauduleuse », selon le procureur de la République, Magali Berdah est désormais déterminée sur son sort.
Lundi 30 septembre, Magali Berdah a comparu devant le tribunal correctionnel de Nice pour des soupçons de blanchiment ainsi que de « faillite frauduleuse », selon le procureur de la République. Elle a expliqué à nos confrères de Nice-Matin : « Nous me reproche la faillite, alors que je n’étais même pas le gérant, mais un simple employé. Des faits qui remontent à dix ans et qui n’ont absolument rien à voir avec ce que je fais aujourd’hui. À l’époque, je travaillais pour une société de courtage d’assurances. Nous vendions des mutuelles aux gens. Lorsque la loi ANI a obligé les employeurs à assurer directement la santé de tous leurs salariés, l’entreprise a perdu du jour au lendemain l’essentiel de son chiffre d’affaires. Avec l’obligation contractuelle supplémentaire de rembourser les commissions versées pour les contrats de moins de 2 ans.
Magali Berdah fixée sur son sort
Elle a assuré ne pas s’être enrichie dans cette affaire et a indiqué à Nice-Matin : «Je vais le démontrer devant le tribunal. Sachez simplement que ce qui m’est reproché, c’est d’avoir reçu la somme de 22 000 euros de cette société. ». “Pour la justice, l’ancien chef d’entreprise aurait pu coordonner frauduleusement la liquidation judiciaire de l’entreprise, tout en dissimulant des fonds acquis illicitement, via des investissements”indique BFM Tech&Co. Et de préciser : « Magali Berdah risque jusqu’à 7 ans de prison et 100 000 euros d’amende en cas de faillite, et 5 ans de prison et 375 000 euros d’amende pour blanchiment d’argent. Elle conteste également les faits qui lui sont imputés..
Ce mardi 1er octobre, « la papesse des influenceurs » est fixé sur son sort. Le parquet a requis dix-huit mois de prison, dont six mois ont mis l’ex-ami de Maeva Ghennam sous bracelet électronique. Alors qu’elle se présente comme une simple employée chargée des ventes au sein de BA&CO, Thibault Pozzo di Borgo, avocat de la partie civile, a tenu à apporter quelques précisions à France 3 Côte d’Azur : “Magali Berdah a été identifiée par l’enquête et le liquidateur judiciaire comme étant la véritable dirigeante de la société (…) Nous sommes convaincus que Madame Berdah est la gérante de fait (…) C’est elle qui a pris toutes les décisions qui ont engagé la société et qui a abouti à une liquidation au passif exorbitant“. Le jugement a été réservé jusqu’au 25 novembre.