Retailleau regrette les « faux débats » devant la DPG de Barnier et considère l’État de droit comme le « fondement de notre République »

Retailleau regrette les « faux débats » devant la DPG de Barnier et considère l’État de droit comme le « fondement de notre République »
Retailleau regrette les « faux débats » devant la DPG de Barnier et considère l’État de droit comme le « fondement de notre République »
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Bruno Retailleau and Michel Barnier (from behind), September 28, 2024 in Mâcon (Saône-et-Loire). ROMAIN DOUCELIN/SIPA

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Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a regretté ce mardi 1est octobre que ses propos sur l’État de droit, suscitant des critiques même de la part du bloc présidentiel, étaient “instrumentalisé par de faux débats” et considérait que l’État de droit était au «fondation de [la] République » française.

Bruno Retailleau s’est attiré des critiques, y compris au sein du bloc macroniste, en jugeant dans « Le Journal du Dimanche » que l’État de droit n’est pas « ni intangible ni sacré ». Plusieurs personnalités, dont la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet et l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne, ont contesté cette position.

« Le sujet de la protection et de la sécurité des Français est trop sérieux et trop sérieux pour être exploité par de faux débats »a réagi ce mardi Bruno Retailleau.

« Il faut se rendre à l’évidence, nous le devons aux Français comme le rappelait Michel Barnier : aujourd’hui, la loi ne protège pas suffisamment les Français »ajoute-t-il dans un communiqué.

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« Bien entendu, il ne peut y avoir de démocratie sans État de droit, sans que les pouvoirs publics respectent la loi et les libertés »assure le ministre, quelques heures avant la déclaration de politique générale de Michel Barnier. «C’est le fondement de notre République»dit-il.

« Lorsque les textes en vigueur ne garantissent plus tous les droits – à commencer par le premier d’entre eux, le droit d’être protégé –, ils doivent évoluer, dans le plein respect des institutions de notre République »poursuit Bruno Retailleau. « C’est ce que nous demandent les Français et ce que nous ferons sous l’autorité du Premier ministre »conclut-il.

« Il ne faut pas toucher à l’État de droit »

Avant cette précision, le ministre LR s’était également attiré les critiques du procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz.

L’état de droit « ni intangible ni sacré » ? “Je ne suis pas du tout d’accord avec ça.”a rétorqué le premier procureur de France sur Franceinfo.

« L’État de droit est fondamental, ce qui ne veut pas dire qu’on ne peut pas changer la loi »plus « il ne faut pas toucher à l’Etat de droit et il faut même le renforcer »» a affirmé Rémy Heitz. « Il y a vraiment là un principe fondamental. L’État de droit, c’est un peu comme la liberté : il ne faut pas le regretter quand on l’a perdu”il a continué.

 
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