Par
Florian Olivieri
Publié le
1er oct. 2024 à 12h39
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La CGT, l’USRCGT, la FSU, Solidaires et la FGRFP avaient invité cette mobilisation pour défendre la services publicsles salaires et l’abrogation de la réforme des retraites. Le rassemblement, prévu à 10h30, a légèrement décalé son départ en raison de l’afflux progressif de manifestants.
270 manifestants rassemblés
Même si la participation n’a pas répondu aux attentes, avec environ 270 manifestantsles syndicats se sont dits satisfaits de la mobilisation, compte tenu du contexte national et local. Après un rassemblement devant le préfectureà Aurillac, le cortège a suivi le parcours prévu, passant par la rue des Carmes après avoir marqué un arrêt symbolique devant le bureau du député Vincent Descoeur et devant le siège de Républicains. Les slogans, exigeant la justice sociale et dénonçant la politique actuelle, ont résonné jusqu’à la Place des Droits de l’Homme.
Des demandes inchangées
LE demandes soutenues par les syndicats n’ont pas évolué depuis leurs précédentes mobilisations. La question des services publics demeure au cœur des préoccupationsnotamment celui duhôpitalqui manque cruellement de personnel. « Le gouvernement parle de sauver l’hôpital, mais continue de supprimer des emplois. Mille autres suppressions sont prévues cette année », a rappelé Laurence Laybrosil y a quelques jours, lorsque la manifestation a été annoncée.
De son côté, Christian AuzolleLe secrétaire général de l’USR CGT du Cantal, a souligné la situation difficile des retraités, notamment dans le département. « Ici, les retraites sont souvent moins de 900 euros. Comment vivre dignement avec cela, quand on voit l’augmentation du coût de la vie ? » a-t-il déploré.
Des perspectives incertaines, mais une détermination intacte
Les organisateurs espèrent que cette mobilisation enverra un fort de signalisation aux autorités nationales, notamment par l’intermédiaire du préfet, avec qui une réunion a eu lieu juste avant la manifestation. En attendant nouvelles actionsles syndicats ont déjà prévu de maintenir la pression pour que leurs revendications trouvent enfin un écho auprès du gouvernement, qu’ils jugent unanimement illégitime.
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