Après Volkswagen, c’est au tour de Stellantis de revoir à la baisse ses prévisions annuelles. Le groupe prévoit désormais pour l’exercice 2024 une marge opérationnelle courante comprise entre 5,5% et 7,0%, en baisse par rapport à la marge opérationnelle courante « à deux chiffres » précédemment visée par Stellantis.
Le groupe anticipe désormais “une baisse des ventes du réseau en Amérique du Nord de plus de 200 000 véhicules au second semestre 2024 (contre 100 000 selon les prévisions précédentes) par rapport à la même période de l’année précédente”, précise Stellantis dans un communiqué. .
Le cash-flow libre industriel est attendu entre -5 et -10 milliards d’euros, par rapport au cash-flow libre industriel « positif » visé précédemment, ajoute le communiqué.
« Concurrence chinoise accrue »
L’avertissement de Stellantis intervient alors que Volkswagen, Mercedes, BMW et Aston Martin ont également réduit leurs perspectives annuelles, augmentant ainsi la pression sur l’Union européenne pour qu’elle finalise ses projets de tarifs pour les véhicules électriques chinois. « La dégradation du contexte automobile mondial est marquée par une prévision de marché 2024 en baisse par rapport au début de l’année, même si la concurrence s’est intensifiée du fait de l’augmentation de l’offre et d’une concurrence accrue. demande chinoise accrue », explique Stellantis.
Le groupe a également annoncé en août son intention de licencier jusqu’à 2.450 travailleurs dans son usine d’assemblage près de Détroit, en raison de l’arrêt de la production de son camion Ram 1500 Classic.
En réaction à cette annonce, Stellantis a chuté en Bourse le 30 septembre. A la Bourse de Paris, vers 07h10 GMT, le titre abandonnait environ 8% à 13,37 euros, contre une perte de 0,44% pour le CAC 40. en même temps.
Avec Reuters (Léo Marchandon, édité par Augustin Turpin)
