Photographe cannois, Fred Goudon vient de sortir le calendrier « sexy » des pompiers 2025. Connu pour ses photographies de nus en noir et blanc, notamment avec des rugbymen pour les « Dieux du Stade », il a réalisé de nombreux autres calendriers emblématiques liés au sport.
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Le calendrier « sexy » des pompiers fête cette année son dixième anniversaire. La nouvelle édition 2025 vient de sortir, avec au programme des photographies en noir et blanc de pompiers torse nu et aux muscles saillants.
Derrière l’objectif, il y a le photographe cannois Fred Goudon, qui mène ce projet avec passion depuis une décennie.
Une manière de «leur rendre hommage à travers mes photos un peu sexy“et de” montrer une approche de leur métier« . Cette année, les droits d’auteur du calendrier sont reversés à l’association Challenge Ludovic Martin, pompier décédé tragiquement en 2007 lors d’une intervention.
Cette association permet d’organiser chaque année un événement sportif en mémoire de Ludovic Martin à travers un grand raid.
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80 à 100 candidatures
Les pompiers et les modèles de calendriers viennent de toute la France. “Je reçois 80 à 100 candidatures chaque année», indique Fred Goudon. Il fait une sélection selon plusieurs critères, il n’y a pas que le physique, “avoir une belle gueule et un bon corps, il y a aussi le côté bon esprit qui amène la bonne humeur« .
Durant le tournage, ils ne se connaissent pas tous, il y a des affinités qui se créent et le groupe devient autonome, il y a de la cohésion, il devient un corps. Et c’est important pour les photos que ça marche et qu’il y ait un bon groupe.
Les chanceux sélectionnés doivent d’abord venir s’entraîner à poser, pour être le plus à l’aise possible avec l’exercice avant que le photographe ne prenne les vraies photos.
Dès le premier planning, mes collègues me posaient des questions et me demandaient si j’étais sûr de ce que je faisais. Il n’y a jamais eu de moqueries, au contraire, petit à petit, certains sont devenus curieux et ont posé aussi.
on France 3 Nouvelle Aquitaine.
Pour cette 10ème édition, une couverture un peu particulière a été conçue avec des habitués et non des nouveaux venus, comme c’est habituellement le cas. Le photographe précise : « J’ai rencontré des gens formidables au cours de ces dix années autour de ce projet. Je me suis lié d’amitié avec une dizaine de pompiers. J’ai pris une photo de groupe d’eux, normalement elle était censée rentrer à l’intérieur du calendrier, mais on a décidé de la mettre en couverture, ça parle de lui-même…“
Autre élément marquant, dans cet objet photographique, une photo d’Antoine Martin, le frère du pompier Ludovic.
Et aussi, deux photos prises à Cannes, ville natale et chère au cœur de Fred Goudon.
Deux photographies du calendrier ont été prises à Cannes.
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© Fred Goudon
Fred Goudon s’intéressait également à d’autres métiers que celui de pompier. Par le passé, il a déjà capturé avec son appareil photo des judokas, des agriculteurs et des soignants. C’est aussi un sport en particulier qui a donné un autre tournant à sa carrière, lors de sa première participation en 2006 au calendrier des Dieux du stade.
Ce moment a été très décisif dans ma carrière, car c’était pour moi comme un Oscar pour un acteur. Mon travail était étiqueté.
Fred Goudon, photographe.
Celui qui est tombé amoureux de la photographie dès son adolescence, a ensuite fréquenté une école de journalisme avant de partir aux États-Unis.
Il y est photographe de presse avant de se lancer dans la mode. Il travaille pour des marques et des agences de mannequins. Mais après avoir goûté à la réalisation de calendriers en 2005, il ne s’est pas arrêté. Au total, il travaillera quatre fois avec le Dieux du stade, avant de créer plus tard ses propres calendriers de rugby et de pompier.
Pour l’avenir, il a toujours autant d’inspiration et souhaite reprendre la photographie de sportifs de ballon ovale et pourquoi pas créer un calendrier autour des policiers »,mais c’est un peu plus compliqué», confie-t-il.
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