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L’artiste américain Keith Haring, roi du street art, pop et engagé, prend sa revanche à Paris

Onze ans après la rétrospective au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, l’œuvre emblématique de cet homme surdoué, décédé à 32 ans mais connu dans le monde entier, revient en force, dans une exposition en deux lieux, à la Galerie Enrico Navarra et à la Galerie Gravida, lors de la semaine Art Basel Paris.

Dans la devise, « L’art pour tous », a rendu Keith Haring célèbre. On pourra en juger, à Paris, dans la grande exposition en deux lieux, initiée par la Galerie Enrico Navarra, avec le soutien de la Fondation Haring de New York que l’artiste a créée en 1989. Pour être accessible à tous, pour montrer au plus grand nombre, des collectionneurs aux enfants du Bronx, tel était son souhait le plus cher. Des toiles aux peintures sur bâches, des graffitis de métro aux céramiques de salon, des supports divers croisant son chemin aux produits dérivés conçus, réalisés et distribués par lui. Les affiches, casquettes, pins ou t-shirts, souvent vendus pour moins d’un dollar, dans son Pop Shop du 292 Lafayette Street, de 1986 à 2005, dans le quartier de Soho à New York.

Un vrai succès public, mais pas vraiment commercial. Ce n’était pas la philosophie de sa démocratisation de l’art. « Mon idée principale, a justifié Keith Haring, il ne s’agissait pas de produire des choses qui dévaloriseraient…

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