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Des « têtes d’affiche » sur la place du Coderc à Périgueux

jeIl a photographié tellement de gueules, de visages et de gueules qu’il méritait d’avoir son visage dans le journal. Cette semaine, c’est Jean-Baptiste Marty qui s’est fait agresser, le photographe photographié. Le vendredi 20 septembre, il fêtera trente ans de carrière avec nos confrères (et amis) de « Dordogne libre » avec un événement un peu particulier, intitulé « Têtes d’affiches ».

Le rendez-vous est fixé place du Coderc, à Périgueux, à 18 h 30. « Je n’attendrai pas plus du quart d’heure en Périgord », sourit ce gamin de Périgueux « de naissance et de naissance ». Jean-Baptiste Marty dévoilera 45 portraits de personnes rencontrées au fil de ses reportages. Ils seront collés sur le mur de la halle du marché par un petit groupe joyeux – dont Arno Loth, ancien photographe de « Sud Ouest » – dans une ambiance festive, rythmée par la performance acrobatique du duo Juste à deux. « La bande-son a été réalisée par mon fils Félix. J’ai commencé à prendre des photos quand il était bébé, avec un Pentax P30n. On commencera par des sons du marché enregistrés cet été », annonce le Périgourdin.

La signature de Guéna

Trente ans de carrière, c’est des dizaines de paires de baskets usées, des milliers de pellicules à trier et d’innombrables souvenirs de reportages. « À l’époque du film, on n’avait que 36 ou 12 poses. Je peux vous assurer que quand Yves Guéna signait un papier, il n’attendait pas que vous changiez de pellicule. »

« C’est comme les élections, on ne sait pas combien de temps elles peuvent durer. »

Entré en 1994 à « Dordogne libre » par l’intermédiaire de Jürgen Prast, Jean-Baptiste Marty continue, trente ans plus tard, de « capter des regards ». « Avant le tournant du millénaire, on m’a demandé de réaliser 1 000 portraits de Périgourdins. J’ai assisté à la sortie du supplément, un moment chargé d’émotion », raconte le sexagénaire. Il poursuit, amusé : « Le problème, c’est que le lendemain de l’impression, il y a eu une tempête, donc la moitié n’a pas été distribuée… » Il en a conservé un exemplaire qu’il conserve précieusement, « cochant ceux qui n’y sont plus ».


Jean-Baptiste Marty prépare l’événement à la salle Coderc.

Stéphane Klein / SO

” MERCI “

Sur les murs de la salle Coderc, les Périgourdins reconnaîtront quelques personnalités marquantes de la ville : Cheucheu, Jeannot Boussuge… En dessous, un message aussi clair que concis : « Merci ». Les affiches resteront deux heures, trois jours voire quinze jours. « C’est ce qui fait la magie. C’est comme les élections, on ne sait pas combien de temps elles peuvent rester », taquine le photojournaliste qui a déjà vu passer six maires à Périgueux dans sa carrière.

Il aura connu CAP aussi bien en Fédérale 3 qu’en première division, et réalisé des portraits de demis de mêlée ainsi que le double-mètre (sans taxes) du deuxième ligne Sascha Fischer. Il se murmure également que Jean-Baptiste Marty aurait d’autres projets photographiques, notamment un lié à la fin des travaux du stade Francis-Rongiéras… Jean-Baptiste Marty n’en dira pas plus pour le moment, le projet fourmillant sous sa casquette. Les « Headlines » présentées vendredi ne seront pas les dernières, Jean-Baptiste Marty en a encore plein en tête.

 
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