Cet artiste québécois rend hommage à la fleur de cerisier, qui va bientôt disparaître

Cet artiste québécois rend hommage à la fleur de cerisier, qui va bientôt disparaître
Cet artiste québécois rend hommage à la fleur de cerisier, qui va bientôt disparaître

“C’est un pilier, c’est comme perdre grand-mère.” C’est ce qu’inspire la disparition annoncée des fleurs de cerisier l’artiste Chloé Lalancette, qui met en valeur le bonbon dans ses œuvres.

• Lisez également : Fin des Cerisiers en Fleurs : les fans se ruent sur les derniers chocolats en circulation

«Pour moi, c’était intouchable. C’était un pont générationnel, chacun a un souvenir lié à la Fleur de Cerisier. Graphiquement parlant, l’étiquette n’a pas changé, a-t-elle déclaré 24 heures. “C’est un pilier, c’est comme perdre grand-mère.”

« J’ai les yeux rivés sur l’emballage depuis l’âge de 7 ans. C’est emblématique. C’est intemporel, beau et laid », ajoute l’artiste de 34 ans.

Rappelons que la société Hershey a confirmé VilleNouvelles Toronto cette semaine, elle a arrêté la production de cette friandise qui existait depuis près de 150 ans.

Inspiré du rétro

Chloé Lalancette, qui habite Limoilou, partage à travers ses peintures et bandes dessinées son amour pour les produits du quotidien qui ont gardé leur look rétro.

On peut penser à la soupe aux pois Habitant, aux cigarettes bonbons Popeye ou au beurre de cacahuète Kraft.

Son tableau avec la petite boîte jaune de Cherry Blossom fait partie de cette série.

-

La fin d’une époque

Chloé Lalancette avait l’habitude d’ajouter une boîte de fleurs de cerisier à son panier d’épicerie.

«[C’est] un peu comme vous féliciter d’avoir fait vos courses ou offrir une surprise à un fan bien précis. Ce n’est jamais de trop, c’est sûr de plaire à quelqu’un. Tout le monde autour de moi aime beaucoup ça», raconte l’artiste de 34 ans originaire de Mascouche.

• Lisez également : Cancérogène ? Ce que l’on sait du « Red 3 », le colorant alimentaire interdit aux États-Unis (et autorisé au Canada)

Ce qu’elle a particulièrement apprécié dans la gourmandise chocolatée : son côté polarisant.

« J’aime le contraste entre ceux qui l’aiment et ceux qui ne l’aiment pas. Je suis fan des gens qui lèvent les yeux au ciel lorsque vous parlez à quelqu’un de la fleur de cerisier. Je suis fan du petit rituel du déballage de la petite boîte, du papier, comme chacun a sa petite technique pour le manger. Je suis fan de souvenirs, d’anecdotes», raconte l’artiste qui expose ses œuvres au café deTerroir et au MAUDE/laboratoire culinaire.

L’artiste rendra un dernier hommage à la fleur de cerisier cet automne dans un roman graphique.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

-

PREV Lons-le-Saunier. Une fresque pour égayer leur immeuble et « donner une meilleure image du quartier »
NEXT Galerie Robert Koch : Le surréalisme en photographie : années 1920-1980