fenêtres vides couvertes par les œuvres d’un peintre

« Une fois que c’est sec, ça dure, sauf si personne ne vient gratter, évidemment. »

Cet oiseau n’est pas le seul à avoir trouvé place sur les façades vitrées de trois magasins vides. L’ancienne Maison de la Presse est aujourd’hui ornée de deux tableaux dont l’un, en forme de carte postale ancienne, représente des voiliers naviguant sur la Charente dans le parc François Ier.estl’autre est un paysage de vignes sous un ciel rose.


Depuis la semaine dernière, deux tableaux ornent la vitrine de l’ancienne Maison de la Presse de Cognac.

CL

Meredith Logez a commencé son travail d’ornementation la semaine dernière. Samedi, elle a peint sa dernière œuvre, sur l’ancienne vitrine du magasin O’Cara, un escargot au milieu d’une vigne. Sur l’autre façade du même magasin, elle représentait une vue sur la ville. « L’association des commerçants m’a donné le thème : Cognac et ses environs. Comme je suis attirée par la faune et la flore, j’ai représenté des animaux et j’ai également choisi des paysages locaux », explique l’artiste en donnant forme aux tentacules du gastéropode avec son pinceau.

Modèle à la main, palette coincée entre les doigts, elle peint à main levée, après avoir recouvert la vitre d’une couche de peinture acrylique blanche. « Une fois que c’est sec, ça dure, sauf si personne ne vient gratter, évidemment. Il résiste aux intempéries. »


Meredith Logez peint à l’acrylique. Il lui faudra quelques heures pour terminer ce tableau.

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Un artiste qui s’adapte

Ce n’est pas la première fois que Meredith Logez peint sur des vitrines à Cognac. Elle a déjà exercé sur celui de la librairie Le Texte Libre, pour les 50 ans de l’entreprise, et sur celui du salon de coiffure Magnolia. « Cela coûte plus cher qu’un autocollant, mais les gens veulent quelque chose d’unique, ils se tournent vers les artistes. »

« Je suis multimédia. A la base, je suis peintre de décors en trompe l’œil et de fresques murales. Elle vient également de réaliser une immense œuvre sur le mur du mess bar de la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac.

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«J’aime quand je peux peindre ce que j’aime», ajoute l’artiste. Pour l’instant, elle ne vit pas de sa passion, mais espère pouvoir la poursuivre à plein temps, afin de ne plus avoir à prendre des semaines de congés pour peindre les vitrines de Cognac.


Le cognac, la faune et la flore font partie des sources d’inspiration de l’artiste.

CL

 
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