« J’ai eu le sentiment de vivre une nuit historique ! »

« J’ai eu le sentiment de vivre une nuit historique ! »
« J’ai eu le sentiment de vivre une nuit historique ! »

L’astrophotographe Christine Cougoulaine, membre de l’association L’Étoile Cévennes, se souviendra longtemps de ces éruptions solaires qui donnèrent un spectacle d’aurores boréales fascinantes dans la nuit du 10 octobre.

« J’ai eu le sentiment de vivre une nuit historique en France ! confirmera Christine Cougoulaine devant ce spectacle unique dans les Cévennes. Passionnée d’astronomie et de photographie, auteur d’expositions et de publications dans des revues spécialisées, c’est par l’écriture qu’elle traduit ensuite le sentiment éprouvé devant ce tableau céleste…

« Sur les hauteurs d’Alès, après une journée où de lourds nuages ​​s’étaient accrochés au ciel comme des rideaux impénétrables, l’espoir vacillait encore, fragile, mais tenace. Le vent commença à chasser ces voiles grises dans un ballet discret. Petit à petit, des éclats d’argent apparurent, timides, mais prometteurs.

Les constellations se révélaient, perçant la nuit comme des joyaux sur un tissu noir

Les constellations se révélaient, perçant la nuit comme des joyaux sur du tissu noir. C’est là que l’anticipation s’est transformée en exaltation. Chaque souffle d’air froid qui mordait la peau apportait la promesse d’un spectacle rare et magique. Et soudain, dans une montée d’adrénaline, ils sont là. Les aurores boréales, semblables à des pinceaux célestes, dansaient devant nous. D’abord de subtiles touches de rose, effleurant l’horizon, puis d’intenses éclats de rouge, tourbillonnant dans le ciel comme de douces flammes.

Un moment d’éternité, où le ciel, les étoiles et ces ondes lumineuses semblaient tout dire.

Nous restions figés, les yeux grands ouverts, le souffle suspendu, comme si le temps lui-même avait cédé sous cette beauté infinie. Un moment d’éternité, où le ciel, les étoiles et ces ondes lumineuses semblaient tout dire. L’appareil photo dans ses mains, prêt à capturer l’insaisissable, mais plus que tout, c’était l’âme qui enregistrait chaque nuance, chaque pulsation du cosmos.
Et là, dans cette nuit étoilée, avec la caresse du vent et le frisson de l’immensité, nous avons compris que la vraie magie n’était pas seulement dans la lumière, mais dans l’attente, dans le silence, dans ce moment partagé avec l’infini. »

 
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