Si vous avez eu l’occasion de passer devant la future fresque murale dans le quartier Saint-Nicolas, à l’angle de la rue de la Barillerie et de la rue des Falotiers au cœur du Mans, vous avez peut-être été interpellé. Le dessin de bande dessinée promis cède-t-il enfin la place aux graffitis dorés ?
« Plus drôle, plus rapide et plus engageant »
Ceci n’est qu’un marqueur
rassure Simon, assistant du street artiste Wen2 en charge de la création de l’illustration. Un processus qui répond au nom de griffonnage
dans le jargon, devenu désormais monnaie courante pour ceux qui se lancent dans la création de fresques murales. Depuis dix ou quinze ans, les street artistes ont laissé de côté les grilles les plus fastidieuses.
En fait, les artistes couvrent toute la surface de graffitis – ce qui veut dire tout et n’importe quoi – puis viennent prendre une photo. Cette photo avec le graffiti sera superposée sur la couche finale du dessin.
De ce fait, les lettres, chiffres et autres symboles issus du graffiti deviennent des repères au moment de la création. Entre le K et le Y vu ici
souligne Simon, Wen2 sait qu’un certain morceau de la fresque sera dessiné ici
.
Selon l’assistante, les avantages du doodle sont multiples : Cela prend beaucoup moins de temps pour fonctionner ainsi, les artistes s’amusent et les clients, interpellés, s’arrêtent pour discuter et poser des questions.
En résumé? C’est plus drôle, plus rapide et plus engageant !