Ce peintre travaille depuis cinq ans sur une copie de La Joconde… et le résultat est époustouflant

Ce peintre travaille depuis cinq ans sur une copie de La Joconde… et le résultat est époustouflant
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Installé devant son chevalet dans son petit appartement de Mulhouse (Haut-Rhin), Thomas Cambois travaille encore et encore sur un tableau que le monde entier connaît. Depuis cinq ans, le peintre réalise une copie de La Joconde Le chef-d’œuvre de Léonard de Vinci exposé au musée du Louvre. « J’en suis à la huitième couche de glaçage et je vais ensuite appliquer six couches de vernis teinté. Cela me fera 14 couches. On dit que Vinci en aurait posé vingt”, explique l’homme de 54 ans qui a déjà consacré environ 2 000 heures de travail à cette réplique. Il a commencé ce tableau de 60×80 cm en 2019, année du 500e anniversaire de la mort du peintre italien.

Il a toujours « vécu dans la pauvreté »

Thomas Cambois a travaillé à partir de plusieurs exemplaires existants de La Joconde, notamment celui du musée du Prado. « J’aurais aimé finaliser le tableau et apporter les dernières retouches devant la vraie Joconde au Louvre. J’aurais pu voir des détails de la matière, des subtilités dans les couleurs. Mais ma demande a été refusée par le conservateur du musée car il faudrait payer un gardien pour me surveiller. », regrette Thomas Cambois. Il estime que cette dernière étape, dans le musée le plus célèbre de la planète, est indispensable pour que sa réplique « montée en excellence ». L’artiste ne s’avoue pas vaincu puisqu’il compte bien retenter sa chance prochainement.

La copie de « La Joconde », de Léonard de Vincie, réalisée par Thomas Cambois. | Thomas CAMBOIS
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La copie de « La Joconde », de Léonard de Vincie, réalisée par Thomas Cambois. | Thomas CAMBOIS

Si Thomas Cambois consacre une partie de son temps libre depuis 2019 à cette copie, c’est avec l’espoir que sa vie prenne un nouveau tournant. Le quinquagénaire, qui a récemment fait l’objet d’un reportage de France 3 Grand-Est dit qu’il a toujours “Vécu dans la pauvreté” et prétend avoir eu “une vie sombre”. Confronté à des difficultés financières, il rêve de pouvoir changer son destin grâce à cette copie. L’artiste a l’ambition de “vendez-le à bon prix”, potentiellement à une personne riche. Mais d’abord, le copiste souhaite le voir exposé partout dans le monde dans les galeries et les musées.

Une patience à toute épreuve

Une fin de vie plus douce qui récompenserait le parcours de l’autodidacte né à Paris. Passionné de peinture flamande, il vivait avec un père architecte d’intérieur et peintre-décorateur. Un de ses ancêtres était même « peintre de cour à Versailles et copiste au Louvre ». Thomas Cambois se forme ensuite à la restauration, à la peinture murale et aux décors de cinéma.

Mais avant que sa Joconde ne parcoure le monde ou ne lui apporte une sérénité financière, Thomas Cambois doit encore achever sa peinture, dont il assure qu’elle est d’un meilleur niveau que toutes les copies réalisées par d’autres artistes. Il essaie d’imiter la technique du sfumato, qui donne un « vaporeux » Et ” brumeux “ à l’œuvre originale de Léonard de Vinci. « Il faut de la patience pour réaliser une telle copie et j’ai une patience presque infinie ! Je ne me suis jamais donné de limite de temps pour y arriver », nous explique-t-il. Sa Joconde, qu’il signera de son nom, ne sera pas achevée avant au moins un an.

 
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