entretien avec le fondateur des Ateliers 62

entretien avec le fondateur des Ateliers 62
entretien avec le fondateur des Ateliers 62

Ex-journaliste, musicien, romancier… Votre parcours est atypique. Comment est né le projet Ateliers 62 ?

Mon parcours est baigné d’art. Je suis née à Paris mais j’ai la double nationalité grecque par ma mère, qui était archéologue au Louvre. J’ai fréquenté des écoles privilégiées (l’Ecole Alsacienne, le lycée Victor-Duruy), et j’ai adoré l’école ! Il était également important pour ma mère que nous fassions des activités, sportives ou artistiques, qui nous nourrissent en dehors de l’école. J’ai donc pratiqué la danse classique pendant des années, a pris cours de dessin et de peinture aux Ateliers du Carrousel et débute la guitare tout en écrivant des poèmes et des chansons.

Après des études de littérature et d’histoire de l’art, j’étais sûre que j’allais devenir une rockstar (rires) ! Alors j’ai pris mon ampli et ma guitare et je suis allé à Londresoù j’ai poursuivi la musique et suis devenu correspondant pour Le monde. De retour à Paris, j’ai continué mon carrière de journaliste et de musiciensans réussir à percer. Après une longue introspection, j’ai écrit un premier roman et deux autres ont suivi. Ce travail d’écriture m’a permis d’obtenir une bourse et de passer plusieurs mois en résidence sur l’île d’Ithaque. C’est là que j’ai nourri ce projet. Quand je suis rentré à la maison, je voulais faire quelque chose qui a du sens et qui aide.

En 2019, vous fondez les Ateliers 62.

Journaliste, musicienne, écrivaine, enseignante, Daphné Kauffmann a fondé les Ateliers 62 en 2019

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A mon retour à Paris, je suis devenue enseignante dans des établissements un peu atypiques, qui accueillaient des enfants à haut potentiel ou autistes. Après une période de surmenage, j’ai voulu partager ce que je savais faire. I visited a premises at 62 rue de la Tombe-Issoire (14e arrondissement de Paris), devenu « L’Atelier 62 » (à l’époque au singulier). J’ai ouvert ce lieu en partenariat avec une école privée où j’ai développé un cursus « études d’art ». Les jeunes allaient donc à l’école le matin puis venaient à l’atelier pour faire au minimum six heures de pratique artistique – musique, chant, etc. Ce qui était très innovant, c’était de proposer également l’écriture.

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