votez pour le prix du public et le prix Outre-mer !

Trois prix seront décernés

Du 5 juin au 16 septembre, photographes amateurs et professionnels étaient invités à envoyer leurs clichés illustrant le réchauffement de notre climat. Recul du littoral, incendies de forêt, recul des glaciers, sécheresses, crues et inondations… Nous avons reçu 400 photos emblématiques de l’évolution du climat en .

Le jury a sélectionné 10 photos finalistes parmi les plus représentatives de l’impact du réchauffement climatique sur notre territoire.
Trois photos seront récompensées et publiées dans le magazine GEO de décembre 2024.
Le premier prix est décerné par le jury, composé de climatologues de Météo-France et de membres de la rédaction de GEO, et deux autres prix sont décernés par le public, invité à voter jusqu’au 3 octobre. C’est donc à vous de jouer pour élire le Grand Prix du Public parmi les 10 photos finalistes, ainsi que le Prix Outre-mer parmi une sélection de cinq photos illustrant les conséquences du changement climatique dans les territoires ultramarins.
LE trois prix sera dévoilé le 9 octobre sur GEO.fr et meteofrance.com.

Laurent Heurley : « Le recul de la falaise »

Chaque année, la falaise picarde est grignotée par les marées et les tempêtes. Ces vestiges de champs et de clôtures témoignent du recul de la falaise. J’ai pris cette photo sur le sentier côtier entre le Bois de Cise et Mers-les-bains.

Anne Foussat : « Après l’incendie »

Pendant plusieurs jours, il ne tomba pas une seule goutte de pluie. Toutes les forêts environnantes étaient très sèches, écrasées par le soleil. Des hectares de forêt brûlèrent, changeant le paysage à jamais.

Anthony Schmesser : « Quand la mer bout, le ciel s’enflamme »

Cette image capture un instant rare et saisissant : un orage d’une violence inédite s’abat sur Nice, illuminant la Côte d’Azur d’un éclair aveuglant. De ma position près du phare de Saint-Jean-Cap-Ferrat, je regarde la foudre frapper sans relâche, déchirant le ciel et frappant à son tour l’aéroport de Nice et les collines environnantes. Au centre de cette furie, un arbre solitaire, perché sur le Mont Boron, devient le point de rencontre de cette force brute. Cette scène témoigne de l’intensité croissante des phénomènes climatiques en Méditerranée, symboles des bouleversements provoqués par le changement climatique. Les tempêtes nous rappellent que la nature, dans toute sa splendeur et sa fureur, évolue à une vitesse alarmante.

Jean Baptiste Brun : « Pourvu que ça glisse »

Jean Baptiste Brun:

Photo prise durant l’hiver 2024, à Super Lioran, station de ski de moyenne montagne du Cantal (1250 m d’altitude). Cette photo illustre notre capacité à ignorer ce qui se passe sous nos spatules, notre entêtement à faire comme si la neige était enfin tombée. Sensation illusoire… Tant qu’elle glisse, on ferme les yeux.

Florian Ambrosino : « Arcus approche » :

Florian Ambrosino :

Journée d’instabilité dans le département de l’Hérault, dans le sud de la France. Plusieurs cellules orageuses naissent dans les terres lorsqu’un orage massif se forme en Camargue. En chasseur d’orages, je me positionne à la plage des Aresquiers à Frontignan pour l’intercepter. C’est alors que je remarque une ligne imposante qui apparaît à l’horizon. Je comprends immédiatement qu’un arcus se dirige vers ma position.

Gwenaëlle Gely: “Hurricane Beryl”

Gwenaëlle Gély :

Grande Plage du Diamant après le passage de l’ouragan Beryl, palmiers au sol, troncs dans l’eau et arrivée des sargasses.

Laurent Heurley : « Gelées tardives »

Laurent Heurley:

Pour protéger le vignoble, certains vignerons ont préféré l’arrosage aux bougies. Lorsque j’ai pris cette photographie au petit matin du 4 avril 2022 à Chablis, il faisait -4°C, alors que les rayons du soleil commençaient à peine à prendre le dessus après une nuit de lutte acharnée.

Nicolas Falzon : « Réchauffement climatique et sécheresse »

Réchauffement climatique et sécheresse dans un champ du Lot.

Réchauffement climatique et sécheresse dans un champ du Lot.

Glen Bulot : « Le naufrage »

Glen Bulot :

Photo prise lors de la tempête Céline sur l’île d’Arz dans le Golfe du Morbihan en Bretagne. On peut y voir la digue du moulin à marée Berno submergée par la déferlante de plus d’un mètre de la tempête Céline. Ce jour-là, l’île a été coupée en cinq parties, le camping municipal a été entièrement submergé, plusieurs maisons et bâtiments ont été inondés et les accès maritimes de l’île étaient inaccessibles. La digue est de plus en plus souvent submergée, même par des coefficients de marée inférieurs à 90, ce qui n’était pas le cas auparavant.

François Greuez : « Les pieds dans l’eau »

François Greuez:

A peine trois jours après le début de l’année 2024, d’importantes crues et inondations ont touché le Pas-de-Calais, notamment la commune de Thérouanne. Un mois et demi plus tôt, un épisode de crue historique s’était déjà produit dans le département. Sur cette photo, l’entraide entre les habitants de la commune est bien visible.

Laurence Delanoë : « Blanchiment des coraux en cours, coraux morts autour, pas de vie, pas de couleur »

Laurence Delanoë :

La barrière de corail du Grand Cul de Sac Marin est la plus grande des îles formant les Petites Antilles, longue de 25 km, suite à des températures record depuis 2023 le corail blanchit et meurt de plus en plus. Basse Terre en arrière plan et avancée dans la barrière, pas de vie, pas de couleur, des coraux blanchissant parmi ceux déjà morts.

Gwenaëlle Gely : « Mangrove rose » :

Gwenaëlle Gély :

La mangrove rose du Diamant, en Martinique, en mai 2024. La bactérie Microalgue Dunaliella transforme la mangrove en rose. Cette bactérie se développe en période de grande sécheresse et est une cause du réchauffement climatique.

Théo Guillaume : « Chauffé sous UV »

chauffé sous UV

Cette image a été prise dans le lagon de l’atoll de Tetiaroa (au nord de Tahiti, en Polynésie française). En mars dernier, une vague de chaleur a provoqué un réchauffement des eaux polynésiennes et les coraux les plus fragiles ont commencé à blanchir, comme cet Acropora sp. L’utilisation d’une lampe UV révèle le squelette calcaire du corail dépourvu de ses algues symbiotiques.

Vetea Liao – « Quel avenir pour nos récifs coralliens ? »

L'île de Bora-Bora, perle du Pacifique en Polynésie française, possède l'un des plus beaux lagons du monde.

L’île de Bora-bora, perle du Pacifique en Polynésie française, possède l’un des plus beaux lagons du monde. Cette année, le phénomène El Niño a provoqué le blanchissement massif de nombreux coraux et le récif de Bora-bora n’a pas été épargné comme le montre la photo. Malheureusement, tous les écosystèmes marins des îles de Polynésie française reposent sur le corail. Avec le réchauffement climatique actuel, quel est l’avenir de nos récifs coralliens et de nos îles ?

Gwenaëlle Gely: “Hurricane Beryl”

Gwenaëlle Gély :

Grande Plage du Diamant après le passage de l’ouragan Beryl, palmiers au sol, troncs dans l’eau et arrivée des sargasses.

 
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