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RETRO 2024 Imam expulsé, meurtre à Chemin-bas, éternels polluants et crise politique

Alors que 2024 touche à sa fin, il est temps de revenir sur ce qui a fait l’actualité sur Objectif Gard cette année. En février, l’imam de Bagnols est expulsé vers la Tunisie suite à des propos polémiques, le quartier du Chemin-bas d’Avignon, à Nîmes, prend feu, une polémique sur la présence d’éternels polluants à Salindres éclate, les poubelles se pressent dans le Gard Une partie du Grand Avignon et la mairie de Pont-Saint-Esprit traversaient une crise politique.

Tout part d’une vidéo publiée sur les réseaux sociaux en février. On voit l’imam de la mosquée At-Tawba de Bagnols, Mahjoub Mahjoubi, évoquer dans un sermon des « drapeaux tricolores » qui « ont une valeur satanique ». Très vite, une polémique éclate et l’imam plaide « le lapsus » tandis que le ministre de l’Intérieur de l’époque, Gérald Darmanin, demandait le retrait du titre de séjour de l’imam, de nationalité tunisienne bien que résidant en depuis 1986. Le 22 février, coup de tonnerre : l’imam est expulsé vers son pays d’origine. La polémique ne cesse d’enfler, la députée RN Pascale Bordes réclame la démission du maire de Bagnols et le député RN Pierre Meurin vient mettre un billet d’avion dans la boîte aux lettres de la mosquée. Puis, en mars, le maire de Bagnols Jean-Yves Chapelet annoncera la résiliation du bail de la mosquée, située dans un bâtiment municipal. Cette question du bail est toujours devant les tribunaux.

Le 20 février, un un homme d’une quarantaine d’années a été abattu à Chemin-bas d’Avignon alors qu’il sortait de sa voiture où se trouvait un enfant de huit ans. Un drame, un de plus, dans un quartier en proie au trafic de drogue, et où les armes parlent trop régulièrement. Début février, l’école Jean-Zay a dû être confinée suite à des coups de feu à proximité. En août, un homme d’une trentaine d’années a également été abattu. Face à cette situation prolongée, les habitants souffrent et certaines associations, comme les Restos du Coeur, plient leurs valises.

Autre fléau qui a frappé le nord du département : l’association Génération futures a jeté la clé dans la mare début février en révélant des indicateurs alarmants de pollution des eaux aux PFAS, éternels polluants, sur le site de l’usine Solvay de Salindres. Le président d’Alès Agglo Christophe Rivenq tentera de rassurer la population peu après lors d’une conférence de presse durant laquelle il attaquera les Générations Futures. Fin septembre, Solvay annoncera la fermeture de son usine, et certains lieront cette décision à la polémique autour de la pollution de l’eau.

Pendant ce temps, les habitants des communes du SMICTOM Rhône-Garrigues, qui s’occupe des déchets des communes du Grand Avignon Gard et d’une partie des communes de la CCPG, voient leurs poubelles déborder et pas, ou trop peu, être ramassées. en haut. Conséquence du changement de délégué au 1er janvier, Véolia ayant passé la main à Eco déchets. De multiples dysfonctionnements apparaissent, et le patron d’Eco Déchets viendra en février se défendre devant les maires concernésqui exprimera sa colère. Depuis, Eco waste a déposé le bilan, et tout est rentré dans l’ordre, le marché de la collecte des déchets ayant été repris par la société Nicollin.

Enfin, la crise politique au sein du conseil municipal de Pont-Saint-Esprit, débutée à l’automne 2023, a atteint son paroxysme en février. Après la démission de huit élus de la majorité suite à des désaccords avec la maire Claire Lapeyronie, ce sont cette fois les élus de l’opposition qui abandonnent leur tablier, provoquant de nouvelles élections incertaines. A suivre dans un prochain numéro.

 
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