Le mercato hivernal débutera le mercredi 1er janvier et se terminera le lundi 3 février à 23 heures. Avec un effectif de 26 joueurs professionnels mais de nombreux blessés et impliqué dans trois compétitions (L1, Ligue des champions, Coupe de France), Brest sera-t-il actif ? ? « Je pense qu’on va regarder ce qu’il y a sur le marché dans le secteur défensif, explique Grégory Lorenzi. Offensivement, on a des choix, on a du monde mais dans le domaine défensif, ce serait important de pouvoir rééquilibrer certaines choses. Nous réfléchirons à tout cela, en fonction des opportunités.
En janvier, c’est souvent un mercato supplémentaire avec des possibilités pour des joueurs qui ont besoin de - de jeu et manquent parfois de rythme.
Le secteur défensif, la priorité
La saison dernière, le Stade Brestois a encaissé 34 buts en 34 matches de Ligue 1. Il en a déjà encaissé 27 en 15 matches de championnat cette saison. Sur les postes précis visés, le directeur sportif prolonge sa vision : « J’aime les joueurs capables d’évoluer à plusieurs postes, qui peuvent jouer dans l’axe de la défense et sur un côté. La défensive, pour moi, est derrière et au milieu de terrain. Nous rechercherons la polyvalence. La retrouverons-nous ? En janvier, c’est souvent un mercato supplémentaire avec des possibilités pour des joueurs qui ont besoin de - de jeu et manquent parfois de rythme. On pourrait aussi opter pour des joueurs qui ne sont pas encore prêts à être titulaires mais plus capables d’entrer dans une rotation et qui feront partie du club sur le long terme. Quand j’ai pris Félix Lemaréchal en prêt il y a deux ans, on ne comprenait pas trop pourquoi j’avais opté pour un inconnu. Mais c’est un bon jeune homme qui a finalement été vendu huit millions par Monaco à Strasbourg. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne faut pas s’attendre à du bling-bling, il faudra chercher de la cohérence.»
Derrière, c’est surtout le poste d’arrière gauche qui a été pointé du doigt dans cette première partie de saison. Intermittent, Massadio Haïdara est progressivement monté en puissance lorsque Jordan Amavi, sa doublure, est apparu en grande difficulté. « J’attendais plus de ce poste », confie Lorenzi. Ce sont des joueurs qui nous disent certaines choses et leurs performances nous amènent à nous réajuster ou non. J’ai confiance en ce groupe, parce que je l’ai choisi. Mais d’un autre côté, ils doivent aussi être capables de répondre aux attentes en termes d’exigences.» Si le nom de Lilian Brassier, en dur à Marseille, a pu circuler pour un retour à Brest cet hiver, rien n’est engagé dans ce sens.
Camblan, seul départ prévu pour le moment
Côté départs, Axel Camblan, sous contrat jusqu’en 2027 mais 24 minutes en L1 et zéro en Ligue des Champions cette saison, pourrait aller chercher du - de jeu ailleurs. « Ce serait bien d’essayer de trouver une solution pour qu’il progresse, explique Grégory Lorenzi. C’est un garçon sur qui on compte, il faut le récompenser même si ce n’est pas facile pour lui en ce moment. Nous réfléchissons à un prêt pour lui cet hiver. Nous avons convenu de voir comment les choses allaient évoluer pour lui au cours des six premiers mois. Et si son - de jeu n’était pas suffisant, on pourrait ouvrir la porte à un départ. Il y a deux ans, Camblan était prêté pour six mois à Concarneau, qui évoluait alors en Ligue 2.
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