Dans un communiqué publié vendredi, l’armée russe a affirmé avoir mené ces attaques “en réponse” à une frappe ukrainienne contre la Russie avec des missiles occidentaux.
Kyiv est de nouveau réveillée par les bombes. Ce vendredi 20 décembre, plusieurs missiles russes ont frappé la capitale ukrainienne vers 7 heures locales. « Selon les premières informations, une personne a été tuée »a déclaré sur Telegram le chef de l’administration militaire de la ville, Sergiy Popko. De son côté, le maire de la ville, Vitali Klitschko, a déclaré sur Telegram que “deux personnes ont été hospitalisées et des débris sont tombés dans quatre zones, incendiant des voitures et des bâtiments”. Les explosions sont survenues après des avertissements de l’armée de l’air ukrainienne concernant une attaque imminente de missiles balistiques. « Les services d’urgence fonctionnent partout »» a ajouté Vitali Klitschko.
Dans un communiqué publié après l’attaque, l’armée russe a déclaré avoir mené l’attaque. “en réponse” à une frappe ukrainienne menée mercredi contre une usine russe de missiles occidentaux, une ligne rouge pour Moscou. Le même communiqué précise que l’attaque visait « le bureau d’études Loutch »un centre industriel de défense majeur à Kyiv « qui conçoit et fabrique les systèmes de missiles Neptune ».
Les menaces de Poutine
Les autorités ukrainiennes ont également signalé vendredi des attaques de missiles dans la ville méridionale de Kherson, où une personne a été tuée et six blessées, ainsi que dans plusieurs autres villes et villages. Des actions concrètes après les menaces proférées par Vladimir Poutine lors de sa conférence de presse télévisée annuelle, jeudi 19 décembre. Le président russe Vladimir Poutine a proposé aux Occidentaux une « duel high-tech du 21e siècle » entre le missile russe “Orechnik” et leurs moyens de défense anti-aérienne.
A l’est du pays, les forces russes avancent dans la région de Kharkiv, frontalière avec la Russie, dans le but de reconquérir la ville de Koupiansk. Elle fut occupée par l’armée russe au début de son invasion en février 2022, puis libérée par les forces ukrainiennes lors d’une fulgurante contre-offensive en septembre de la même année. La rivière Oskil, qui traverse Koupisank, est devenue de facto la ligne de front entre les troupes russes et ukrainiennes. L’armée russe, qui avance plus rapidement ces derniers mois dans l’est de l’Ukraine, multiplie les attaques dans cette zone qu’elle tente de reconquérir depuis des mois, en tentant notamment de traverser à nouveau le fleuve.
Related News :