Titulaire d’un Master en droit international, j’ai réalisé à la fin de mon parcours universitaire qu’il était important d’évoluer dans un domaine que l’on apprécie. Du jour au lendemain, j’ai décidé de mettre un terme au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, de vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l’actualité sportive, en essayant de tenir les lecteurs informés au mieux.
Président du PSG entre 1991 et 1998, Michel Denisot est revenu sur cette expérience lors d’un long entretien avec Brut. Il reconnaît que les - ont changé et que le football a pris beaucoup trop d’importance dans la société. A l’époque, ce sport ne rapportait pas autant d’argent, ce qui permettait au club parisien de s’offrir des joueurs talentueux pour des sommes qui paraissent aujourd’hui dérisoires.
Si la cérémonie de Ballon d’Or a lieu à Paris, peu de gagnants ont porté le maillot de PSG. Au cours de son histoire, le club de la capitale en a accueilli trois: Lionel Messi, Ronaldinho et Georges Weah. « Monsieur Georges » comme on l’appelait arrivé au PSG en 1992 après un passage à AS Monaco pour environ 7 M€. Il y restera trois ans, jusqu’en 1995, année de son sacre.
Weah a rejoint l’AC Milan pour seulement 7 millions d’euros
Par la suite, celui qui deviendra plus tard président du Libéria prendra la direction de Milan AC. Ouais a confirmé sa bonne forme en Italie et a gagné son seul et unique Ballon d’Or. Lors d’un entretien accordé à Brut, Michel Denisot a fait référence au parcours du joueur lors d’un échange autour de l’évolution du football. L’ancien président du PSG reconnaît que l’argent et les affaires ont pris bien trop d’importance dans ce sport. Aujourd’hui, les montants échangés atteignent des records, même pour un joueur moyen.
« Le sport, c’est de la politique »
« A l’époque Weah par exemple, qui était Ballon d’Or, recevait un salaire équivalent aujourd’hui à un salaire en Ligue 2. Les salaires les plus élevés tournaient autour de 80 000 €. Parce que ça rapportait moins d’argent. A l’époque, les clubs italiens dominaient les compétitions européennes, donc j’arrivais à me débrouiller avec des transferts à l’AC Milan ou à l’Inter, et ça valait 5-6 M€. C’est devenu une question politique plus importante. Le sport est une politique il a reconnu Denisot.
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