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François Bayrou veut réunir « ceux qui ont échoué », fustige Jean-Philippe Tanguy

Le débat sur une éventuelle démission d’Emmanuel Macron ne faiblit pas. Marine Le Pen l’a encouragé en indiquant mardi dans Le parisien qu’elle préparait « pour une présidentielle anticipée, par précaution, compte tenu de la fragilité d’Emmanuel Macron ». Car, pour la figure de proue du Rassemblement national, « Emmanuel Macron, c’est fini ou presque ». « Mes propos ne se veulent pas cruels, c’est une réalité institutionnelle », précise-t-elle, jugeant que« il ne lui reste plus grand chose ». A ses yeux, « les raisons qui pourraient pousser Emmanuel Macron à mettre fin à son mandat sont nombreuses ».

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Cela déclencherait une élection présidentielle que cherchent à provoquer Jean-Luc Mélenchon et ses Insoumis, qui, de leur côté, assument le fait d’exiger explicitement la démission d’Emmanuel Macron, sans être suivis par les autres partis de gauche. Dans le camp présidentiel, on fait le lien entre ce nouveau cap franchi par Marine Le Pen avec la date limite légale du 31 mars, date à laquelle elle connaîtra l’issue du procès dans l’affaire des assistants parlementaires du parti.

Le parquet a notamment requis l’inéligibilité avec exécution provisoire, c’est-à-dire appliquée même en cas d’appel. « Elle espère être condamnée sans exécution provisoire et tentera de précipiter une élection présidentielle avant son procès en appel. », » prévoit un ancien ministre macroniste.

 
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