Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources énergétiques primaires sur la consommation primaire, s’est établi à 41% à fin octobre 2024 contre 49% à fin octobre 2023, selon le rapport sur la situation énergétique du mois de Octobre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.
Alors que sans tenir compte de la redevance, le taux d’indépendance énergétique serait limité à 31% à fin octobre 2024 contre 38% au cours de la même période de 2023.
Le bilan énergétique primaire affiche, à fin octobre 2024, un déficit de 4,5 Mtep, enregistrant ainsi une hausse de 14% par rapport à la même période 2023, redevance incluse.
Selon l’observatoire, les ressources en énergie primaire s’établissent à 3,2 Mtep à fin octobre 2024, enregistrant ainsi une baisse de 16% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette baisse est principalement due à la diminution de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel.
Les ressources énergétiques primaires restent dominées par la production nationale de pétrole et de gaz, qui représentent toutes deux 70 % du total des ressources énergétiques primaires.
La part de l’électricité renouvelable (STEG et production et autoproduction privées) représente 2% des ressources primaires à fin octobre 2024.
A noter que la redevance sur le transit du gaz algérien a enregistré une baisse de 11% à fin octobre 2024 par rapport à la même période 2023.
Pour la demande en énergie primaire, elle a enregistré une légère baisse de 1% entre fin octobre 2023 et fin octobre 2024. En effet, la demande de gaz naturel a diminué de 4% et celle de produits pétroliers, en revanche, a enregistré une légère augmentation de 2%.
Il convient de noter que la demande en gaz naturel a diminué de 4% suite à la limitation des achats de gaz algérien.
Et pour répondre et couvrir l’intégralité de la demande nationale en électricité, la STEG s’est orientée vers l’importation d’électricité.
Toujours selon l’observatoire, la structure de la demande en énergie primaire a enregistré une légère évolution, en effet, la part de la demande en produits pétroliers est passée de 48% fin octobre 2023 à 49% au cours de la même période de 2024. le gaz, en revanche, est passé de 51 % fin octobre 2023 à 50 % fin octobre 2024.
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