Il m’est difficile d’aborder le sujet du sommeil avec la légèreté que j’ai voulu insuffler ici lorsque j’ai été réveillé à 5h15 par mon fils. Je savais bien, en devenant parent, que je ne m’engageais pas dans un relooking. Mais je n’imaginais pas à quel point le manque de sommeil allait me transformer, prendre le pas sur ma personnalité, piétiner la moindre ombre de motivation, me laisser le regard vide, perdu dans les rayons des supermarchés, à me demander ce que je pourrais bien baiser ici.
Les mille et une régressions
Avant de me poser en grande victime de la fatigue parentale, je vous dois un aveu. Mon premier enfant a fait ses nuits à l’âge de 3 semaines, et j’ai alors pu avoir la présomption de penser qu’avoir un nouveau-né n’était pas si compliqué. J’avais bien conscience de faire partie des chanceux, mais sans plus. J’ai éprouvé de la fatigue, certes, mais pas l’anéantissement dont je serais plus tard victime. Je riais des aventures de mes amis, qui me racontaient les folies de leurs enfants. Mon amie Marie, qui tous les soirs depuis plusieurs semaines, retrouvait son fils de 2 ans en train de jouer dans la salle de bain à 4 heures du matin. Mon amie Mélanie, épuisée, qui donnait des chips à son enfant en pleine nuit, parce qu’il en demandait simplement. eux. Matéo, qui profitait de chaque seconde de la sieste de son fils pour s’assoupir n’importe où, et ainsi tenter de récupérer les heures perdues à jamais dans l’obscurité. Et Stan,
Related News :