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Le 20 octobre 2020, Jacky*, 28 ans, a été condamné à 8 mois de prison pour violences sur sa mère. Ce mardi, il a été mis en comparution immédiate pour deux nouvelles scènes de violences.
Alors qu’il rentrait au domicile familial (Jacky* résidait chez sa mère à Saint-Gaudens), le 20 octobre, en pleine soirée, il était assez ivre.
Une remarque de sa mère sur son état suffit à tout rendre incontrôlable. Il la bouscule, brise une porte d’accès à l’immeuble et brise une porte vitrée à l’intérieur de l’appartement. La police peine à le contrôler. Torse nu, très agité, il tente de donner un coup de tête à l’un des agents. Placé en garde à vue, il jure que « c’était un accident et que cela ne se reproduira plus ». Il est libéré en attendant sa comparution. Le 12 décembre dernier, même cause, mêmes effets. Sa mère veut qu’il quitte la maison. En état d’ébriété, après avoir frappé à la porte et être entré, il la frappe. Elle tombe au sol, se cognant la tête (traumatisme crânien et plaie hémorragique nécessitant des points de suture).
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Elle dit : « Il est hors de contrôle dès qu’il est ivre. » Dans le box, au bord des larmes, Jacky regrette, s’excuse : « J’ai honte. Je voudrais embrasser ma mère. Mais il a surtout peur de perdre son emploi de maçon indépendant. Pour le procureur, cette affaire est dramatique de par la nature des violences subies par la mère. Maître Catherine Mouniélou, conseillère de Jacky, évoque le problème récurrent de l’alcool, mais souligne surtout un parcours de vie chaotique. Jacky ayant été placée à l’âge de 7 ans. Elle plaide pour un placement sous bracelet électronique, lui permettant ainsi de poursuivre son activité professionnelle. Après délibération, le prévenu a été condamné à 12 mois de détention avec maintien (24 mois dont 12 accompagnés d’un sursis probatoire de 3 ans avec obligation de soigner, travailler, réparer les dégâts ainsi qu’une interdiction de comparaître à proximité et au domicile de la victime). Les intérêts civils seront débattus le 29 janvier.
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