Alors que la compagnie low-cost avait obtenu deux créneaux de décollage et d’atterrissage à l’aéroport parisien, son PDG, Michael O’Leary, lui a opposé son veto, mardi 17 décembre. La compagnie irlandaise continuera à utiliser les plateformes provinciales, comme celle de Beauvais.
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– Ryanair pourrait renoncer à Orly : quel impact pour les voyageurs ?
Pas de première incursion dans la capitale. Malgré des années de travail sous-marin pour tenter deobtenir des créneaux de décollage à Orly, deuxième aéroport parisien dédié au trafic moyen-courrier, Ryanair a renoncé à pouvoir y atterrir au printemps, selon Les Echos. Son lancement, qui devait avoir lieu le 1er avril 2025 avec deux liaisons exploitables vers Bergame (Italie) et Bratislava (Slovaquie), est annulé. L’Association pour la Coordination des Horaires Aériens (Cohor) avait « créneaux » réaffectés laissés vacants par les compagnies aériennes.
Mais la compagnie aérienne a été refroidie par les impôts que les transporteurs doivent payer pour fonctionner. L’entreprise avait plutôt fait de Beauvais (Oise), son hub français, où plus de 33 000 vols ont été opérés en 2023 verser plus de 5 millions de voyageurs transporté à l’international, principalement par la société irlandaise. Beauvais s’est toujours mis en quatre pour conserver Ryanair, en lui attribuant des créneaux de vols optimisés et des conditions tarifaires préférentielles.
Fini les vols low cost à Orly, est-ce une bonne nouvelle pour le portefeuille ?
Menace de réduction drastique de son plan de vol
Depuis que le gouvernement envisageait d’augmenter la taxe de solidarité sur les billets d’avion pour combler ses déficits, Ryanair, d’abord prudente sur ce sujet, a décidé de renforcer son discours. Le numéro 3 de la compagnie, Jason McGuinness, a menacé les autorités françaises de réduire drastiquement son plan de vols pour l’année prochaine et de cesser de desservir une dizaine d’aéroports régionaux français sur les 22 où elle opère actuellement, sans donner plus de détails sur les potentiels perdants.
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