Plus de mille jours après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, de nouvelles offensives de Moscou le jour de Noël ont ciblé le réseau énergétique. Pour les habitants, la menace de coupures est grande, alors que le thermomètre descend en dessous de 0°C.
La Russie a lancé plus de 170 missiles et drones vers l’Ukraine ce mercredi 25 décembre, jour de Noël. Sa cible, en plein hiver rigoureux : le système énergétique ukrainien.
Cette attaque «inhumaine» a causé la mort d’une personne, selon Kiev. Elle a également laissé des centaines de milliers de foyers sans électricité ni chauffage, alors que le thermomètre oscillait entre -1 et 2°C.
«Le président russe Vladimir Poutine a délibérément choisi Noël pour son attaque. Quoi de plus inhumain ? » » a maudit Volodymyr Zelensky dans un message sur Telegram.
Le générateur de secours, un outil qui devient vite indispensable
Mais ces attaques et les coupes budgétaires qui en résultent sont presque devenues monnaie courante en deux ans de guerre, comme le constate le journaliste de BFMTV en Ukraine. Dans les rues de Kiev, on entend désormais le doux ronronnement des générateurs électriques, particulièrement utiles au maintien de l’activité commerciale.
« Sans cela, les clients ne peuvent pas payer avec la carte, le système ne fonctionne pas. Et surtout, quand on ouvre un livre, il faut de la lumière pour savoir ce qu’on lit », témoigne un libraire dont le commerce est maintenu à flot par la machine.
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Un autre commerçant, dont la machine est tombée en panne d’essence, a constaté que les clients évitent le magasin jusqu’à ce qu’il soit allumé, pensant qu’il est tout simplement fermé.
“Il fait nuit tôt en ce moment avec l’hiver”, ajoute-t-elle sur BFMTV.
Pourtant, le calme est progressivement revenu en Ukraine ce jeudi 26 septembre. Depuis plus de 24 heures, l’alarme annonçant une offensive russe n’a pas sonné à Kiev et dans une grande partie du pays loin de la ligne de front. Un fait assez rare pour être souligné.
Pierre Barbin avec Tom Kerkour