C’est ce qu’a indiqué le président-directeur général, Martin Desaulniers, dans une courte déclaration transmise aux médias, via communiqué, en fin de matinée de lundi.
L’entreprise travaille actuellement à mettre en place un plan d’action pour tenter de minimiser les interruptions de production. Elle réévalue notamment ses chaînes d’approvisionnement, ses matières premières, ses équipements de production, etc.
Elle indique qu’elle fera tout son possible pour honorer ses engagements envers ses clients et partenaires d’affaires en tentant de minimiser les retards occasionnés par ce triste événement.
La direction a toutefois indiqué qu’elle ne ferait pas d’autres commentaires à ce stade. « En raison de l’ampleur de la situation à gérer et des nombreuses démarches en cours, vous comprendrez que nous allons mettre toute notre énergie et nos ressources à reprendre les activités de production », a indiqué la directrice des ressources humaines, Linda Boisvert. .
« Dans ce contexte, nous devrons limiter nos interventions afin de nous concentrer sur les efforts que nous devrons déployer », a-t-elle ajouté. Nous continuerons à fournir des informations supplémentaires lorsque cela sera possible.
Les causes de l’incendie qui a rasé l’usine samedi après-midi sont encore inconnues, mais on sait déjà que la présence de plusieurs produits chimiques, comme des solvants, des colorants, des peintures et des vernis, a intensifié l’incendie. L’entreprise affirme travailler en étroite collaboration avec les pompiers et les experts en sécurité incendie pour déterminer l’origine des flammes.
A reconstruction in Maskinongé?
Le maire de Maskinongé, Roger Michaud, est venu constater l’étendue des dégâts, lundi matin, sur le chantier du plus gros employeur de sa municipalité avec une quarantaine de travailleurs.
Il a pu s’entretenir avec des dirigeants de l’entreprise au cours du week-end. Il a semblé rassuré par ce qu’il a entendu, alors que des informations suggérant que la production pourrait être transférée à Louiseville ont circulé ces derniers jours.
« Ils ont dit qu’ils avaient l’intention de reconstruire [à Maskinongé]. Ils peuvent aussi changer d’avis, mais comme je le dis toujours : j’attendrai. C’est fraîchement préparé. C’est le temps des Fêtes et ils ont d’autres chats à fouetter», admet le maire Roger Michaud
“Peut-être que nous pourrons ensuite nous asseoir avec eux sur l’avenir de l’usine”, poursuit-il. De toute façon, il faudra qu’ils viennent nous voir, il leur faut un permis pour démolir.
Roger Michaud assure que l’administration municipale est prête à tout faire pour accélérer les choses dès la réouverture des bureaux, le 6 janvier. « Nous allons mettre notre inspecteur en priorité là-dessus, s’ils font des demandes et cela pouvoir accélérer le processus », soutient le maire de Maskinongé.
Or, l’incendie représente déjà des pertes pour la municipalité qui ne pourra pas compter sur les taxes à percevoir sur l’immeuble. Le manque à gagner devra être comblé par les surplus accumulés dans le prochain budget qui débute le 1er janvier. « Comme le bâtiment n’est plus là, on perd la valeur à laquelle il a été évalué. Tant qu’il n’est pas reconstruit, on n’a que la valeur du terrain», rappelle le maire de Maskinongé.